Vœux 2023

En ce début d’une année qui va être particulièrement compliquée par refus de nos élites de regarder la réalité en face, que souhaiter à nos compatriotes si ce n’est un réveil serein, réaliste et vigilant ?

Commençons par souhaiter aux puissants qu’ils fassent une pause dans leurs mensonges effrontés en tous domaines, pandémie, guerre en Ukraine, réchauffement climatique anthropique, richesses et valeurs occidentales, énergie … Ils savent pertinemment qu’ils travestissent la réalité mais qu’ils seront traités de complotistes et exclus de leur caste s’ils sont honnêtes avec eux-mêmes.

Souhaitons aux universitaires qu’ils cessent d’enseigner à leurs étudiants qui le répètent bêtement pour être diplômés, que la monnaie est toujours une réserve de valeur alors qu’elle ne l’est plus depuis plus d’un demi-siècle. Ils cachent en effet que la monnaie est devenue, aux mains des politiciens eux-mêmes aux mains de ceux qui financent leurs campagnes, le véhicule d’une efficacité immédiate à payer plus tard. Elle sera payée par la baisse du niveau de vie et, à terme, par la redécouverte d’un esclavage devenu indispensable mais difficile à vendre et qu’il faudra donc imposer.

Souhaitons aux politiciens qu’ils oublient un peu leur intérêt personnel et les labourage et pâturage des émotions populaires, pour s’intéresser à la politique qui est l’art oublié de rendre utile tous les membres de la cité pour donner de la valeur à sa monnaie. Ils se battent en effet entre eux pour avoir le pouvoir et quand ils l’ont, ils n’ont comme seule intelligence que de « débloquer », pour n’importe quelle émotion du moment, un argent inexistant, créé sans se soucier de sa source. Pour ne pas baisser trop visiblement et trop immédiatement le niveau de vie de leurs compatriotes, ils détricotent doucement mais systématiquement et scrupuleusement,  l’ensemble du régalien dont ils se prétendent pourtant toujours les gardiens.

Souhaitons aux médias qu’ils arrêtent de diffuser sur tous sujets,  des narratifs complaisants qui n’ont rien à voir avec la réalité et qui flattent l’émotion des peuples en rendant crédibles leurs narratifs idéologues. Ils jouent gagnant sur le manque de mémoire et sur le goût de l’évasion des peuples. Les médias réussissent en effet à faire croire à de fausses réalités en soulignant systématiquement le détail qui véhicule l’inverse de la réalité globale.

L’idéologie travestit la réalité

Les médias sont devenus de simples vecteurs d’idéologies qu’ils continuent à présenter comme de  l’information.

Souhaitons enfin à nos compatriotes que, nonobstant les intellectuels, les politiciens et les journalistes, ils réalisent que dans les énergies renouvelables qui doivent compléter ou remplacer les énergies fossiles de plus en plus clairsemées, il y a  l’énergie humaine. Ce détail apparemment anodin, prend toute sa force quand on accepte de réaliser que la force de l’argent, son énergie, ne vient que de l’énergie humaine que véhiculait depuis toujours des matières qui n’étaient précieuses que par l’énergie humaine qu’il avait fallu dépenser pour les obtenir.

Souhaitons à nos compatriotes qu’ils prennent enfin conscience que, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale et la tricherie de la FED qui a fabriqué cinq fois plus de dollars qu’elle n’avait d’or à Fort Knox en violation des accords de Bretton Woods de juillet 1944, les États-Unis cherchent par tous moyens, y compris militaires, à capturer une énergie humaine mondiale pour redonner à leur dollar une valeur qu’il n’a plus. Capturer gratuitement une énergie humaine, s’appelle l’esclavage et les élites européennes avec leurs « young leaders », au lieu de s’y opposer, ont au contraire imité servilement les États-Unis avec l’euro ou la livre.
Nos élites oublient volontairement le côté limité de l’énergie monétaire qui n’est renouvelable que par le renouvellement de l’énergie humaine qui la nourrit et qui est limitée. Ils croient, stupidement et pour certains sincèrement, avoir trouvé une corne d’abondance diffusant de façon illimitée et permanente une énergie renouvelable qui n’est en fait qu’une promesse ferme et dissimulée d’esclavage à ressusciter.

A cause de cette folie malheureusement contagieuse, aucun problème, quel qu’il soit, n’est actuellement abordé correctement. Il est donc inutile de les aborder un par un. Je renonce à espérer que les élites deviennent réalistes mais je fais le vœu que le peuple y pourvoie comme il le souhaite en redonnant sa force à la démocratie.

Comment le wokisme et l’islam révèlent notre incohérence

Notre propre incohérence est doublement confrontée au wokisme encore plus incohérent que nous, et à l’islam malheureusement cohérent.

Nous sommes incohérents, nous élisons une caste visiblement incompétente qui a acheté pour être élue nos émotions avec de l’argent qu’elle n’a pas, et qui, si on l’observe, nous pose une seule question : est-elle ignorante, stupide ou cynique ? Tout ne tient que par une débauche d’argent qu’elle « débloque » à tout-va sans que personne quasiment ne s’interroge sur l’origine de la puissance de cet argent tellement il est difficile de réaliser que  la puissance de cet argent sorti de nulle part, ne réside que dans la spoliation à venir de nos biens d’abord et de nos vies ensuite comme prévu dans le « great reset » de Davos et de Schwab.

Les idéologies règnent en maîtres et leur confrontation stérile donnent à certains l’illusion d’une vie politique. L’illusion est en effet le socle constant de notre société avec sa démocratie, sa laïcité, sa richesse, son PIB, ses pourcentages de PIB qui financeraient nos rêves. Tout n’est qu’illusion mais la caste médiatico-politico-universitaire réussit à nous faire croire qu’elle tient tout merveilleusement bien en ayant inventé la corne d’abondance qu’est la monnaie-dette. Seuls les boucs émissaires, covid, terrorisme, climat ou Russie, seraient responsables du simple constat que tout est mal tenu. La caste oublie le bon sens pour se draper dans ce qu’elle croit être son intelligence qui ne la fait survivre qu’en multipliant les obligations et les interdictions au travers de normes, d’arrêtés, de lois, de directives européennes et de décrets qui appellent tous des moyens, cette nouvelle forme de mendicité.

Malheureusement au lieu de nous rassembler pour reconstruire notre propre cohérence démolie par la monnaie-dette qui nous permet de jouir sans effort, nous nous séparons entre d’un côté, les rares qui veulent encore tout résoudre avec l’énergie de la fausse monnaie, et de l’autre, une armada de plus en plus nombreuse, totalement éparpillée entre les amateurs et les détracteurs, soit du wokisme encore plus incohérent que nous et qui n’existe que par une pluie permanente d’argent, soit de l’islam qui est actuellement la seule proposition cohérente mais mal adaptée à ce que nous sommes et à notre histoire. C’est cet éparpillement qui laisse encore de la place et du temps aux partisans de la monnaie-dette pour qu’ils continuent à nous leurrer en débloquant des sommes imaginaires qui nous endorment façon rivotril. Et comme pour le rivotril où le patient décède apparemment de son insuffisance respiratoire et non du rivotril, notre civilisation meurt apparemment de son incohérence et non de la monnaie-dette.

Oublions l’islam et le wokisme qui n’auront naturellement plus leur place chez nous si nous retrouvons notre cohérence et attachons-nous enfin à comprendre pourquoi et comment nous l’avons perdue. Tout part des fondations solides apportées par le bon sens que la pseudo intelligence artificielle et la corne d’abondance monétaire ont cru possible d’abandonner. C’est seulement en les retrouvant que le wokisme retrouvera son néant et l’islam ses territoires. Ces fondations sont simples :

D’abord la vie en société n’est qu’échange et apprivoisement du regard par l’échange pour savoir ensemble si une production est richesse, embarras ou rebut. Une nouvelle production ne devient richesse que si elle est échangée contre une richesse antérieurement reconnue comme la monnaie quand elle est authentique.

La monnaie n’a les trois vertus définies par Aristote de moyen d’échange, d’unité de compte et de réserve de valeur, que parce qu’elle est un véhicule d’énergie humaine, donc préalablement chargée d’énergie humaine bien utilisée comme le sont l’or et l’argent. Le pouvoir ne peut créer de monnaie sans avoir préalablement constaté que son peuple s’est enrichi à ses propres yeux par son travail. La monnaie découle du travail bien fait. Mettre la charrue avant les bœufs comme actuellement, est stupide, mensonger et délictueux au sens propre d’enlever la puissance. Ce principe fondamental, seul garant d’une monnaie réserve de valeur, limite la quantité de monnaie et force tout responsable à faire des choix, ce que la pseudo-élite actuelle ne fait plus.  En particulier le principe même de subvention par une collectivité publique devrait être abandonné car la collectivité n’est pas propriétaire de ses ressources qui ne lui sont pas données pour le bien de quelques-uns mais de tous.

Ensuite chaque individu a le droit et le devoir d’apporter son énergie à la collectivité pour en retirer moyens de subsistance et reconnaissance. Que le conseil constitutionnel ait aboli de fait, le droit constitutionnel d’avoir un emploi, ne montre que la veulerie et la médiocrité de ce conseil, image très exacte de ceux qui nous gouvernent. Que tout individu puisse demander à sa mairie comment être utile, et que l’État le rémunère si la mairie constate la richesse créée, est sans doute un moyen nécessaire de respecter la lettre de notre constitution en remplaçant avantageusement les ateliers nationaux d’il y a deux siècles.

Enfin la monnaie étant toujours normalement limitée par la limite de l’énergie humaine, l’énergie de chaque individu doit être utilisée au mieux de ses capacités individuelles et de l’intérêt collectif.  C’est là où l’incohérence du wokisme ne fait qu’exacerber notre propre incohérence qui n’arrête pas de tout vouloir identique pour tout égaliser. Un labrador n’est pas identique à un braque tout en lui étant évidemment égal. De même le percheron et le cheval arabe ont des utilités très différentes mais sont à l’évidence égaux dans leur utilité. Seule la corne d’abondance monétaire laisse imaginer que ce serait faux chez les hommes et qu’une race ou un sexe serait identique à l’autre. Chaque race bien naturellement s’intéresse d’abord à elle-même et se voit facilement, non pas supérieure mais maîtresse chez elle. C’est à la fois la décolonisation et le refus du grand remplacement, formule interdite par l’élite mais évidemment courageusement constatée par Michel Houellebeck. Interdire les statistiques ethniques indique simplement que notre pseudo-élite a peur d’ouvrir les yeux. Et des infirmes conduits par des aveugles donnent ce que nous sommes.

Ce qui est vrai pour les races est vrai pour les sexes où chaque sexe, par le simple fait de la rareté du bon argent, est d’abord utile là où la nature lui a donné sa capacité. Ce n’est pas un hasard si dans toutes les civilisations les femmes sont maîtresses chez elles, laissant les hommes croire qu’ils sont maîtres à l’extérieur. Seule la corne d’abondance monétaire peut laisser croire que le premier devoir des femmes n’est plus la reproduction  et que le premier devoir des hommes n’est plus de faire en sorte que ce soit possible. Nous cumulons actuellement un patriarcat stupide qui pousse les femmes à imiter les hommes et un matriarcat imbécile qui ne fait que se plaindre de ne pas être identique aux hommes. Toujours cette volonté dévoyée de ne voir l’égal que dans l’identique !

La dernière fondation et peut-être la plus importante, est la spiritualité collective indispensable à l’affrontement de la réalité souvent difficile et que la corne d’abondance monétaire escamote. Cette corne d’abondance remplace la spiritualité collective par une myriade d’idéologies floues comme laïcité, république ou démocratie qui ne sont que des totems, des idoles factices fabriquées de main d’homme, des géants aux pieds d’argile qui stimulent le bla-bla et non l’action pas plus que la réflexion..

Sans prise de conscience de toutes ces fondations de bon sens, toutes indispensables et que la corne d’abondance monétaire ne fait que dissimuler, nous passerons par le wokisme pour finir en islam.

La mission actuellement impossible de donner de la valeur à la monnaie, asphyxie l’Occident dans l’indifférence générale

Il est rabâché à l’université qu’une des trois fonctions de la monnaie est d’être une réserve de valeur et cela a été vrai pendant près de trois millénaires. C’est aujourd’hui complétement faux et le monde se sépare entre d’un côté, ceux qui veulent continuer le grand écart entre ce qu’ils enseignent et ce qu’ils vivent, et de l’autre, tous ceux qui veulent retrouver une cohérence sans savoir actuellement précisément laquelle.

Les adeptes du grand écart sont les Etats-Unis et leurs affidés, l’Europe, l’Australie, le Japon, Israël et la Corée du Sud. Tous les autres ont déjà compris que leur cohérence ne viendra pas d’en haut et que c’est à chacun de trouver la sienne. Ce sont les BRICS, Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, que veulent rejoindre l’Algérie, l’Indonésie, l’Argentine, l’Arabie Saoudite, le Mexique et une grande partie de l’Afrique subsaharienne.

Tout vient de l’oubli volontaire et cynique que la monnaie n’est une réserve de valeur que parce qu’elle est, comme un enfant, le véhicule d’une énergie humaine antérieurement bien utilisée. Elle ne peut donc exister que si des productions ont été vues comme des richesses avant sa création. C’est pour cela que depuis l’aube de l’humanité, il n’y a eu que des prêts sur gages avant l’invention scandaleuse et stupide de la monnaie-dette. L’Occident semble avoir oublié que la force de la monnaie ne vient que de l’énergie humaine qui y est enregistrée. L’Occident qui se voudrait mondial comme l’OTAN, fonde tout sur une fabrication sans limites d’une monnaie qui se voudrait réserve de valeur aux yeux de tous. Pendant que l’énergie humaine apprend en occident à se gaspiller en chômage, en vacances ou en footing, les Etats-Unis fabriquent en continu des dollars qui doivent être reconnus par toute l’humanité comme une réserve de valeur. Pour ce faire et pour tenter de donner une vraie valeur au dollar, ils doivent récupérer gratuitement par tous moyens de l’énergie humaine. Ils investissent d’abord en achetant plus ou moins discrètement l’énergie des dirigeants d’autres pays pour pouvoir pomper l’énergie de leurs peuples en baissant leur niveau de vie et en récupérant les biens que l’énergie de ces peuples a antérieurement produits. La monnaie-dette permet de pomper gratuitement l’énergie des peuples puisque cette monnaie est une « dette envers l’émetteur » de la monnaie. Qui n’aimerait émettre du papier disant qu’on lui doit du travail ? Mais n’est-ce pas une définition assez juste de l’esclavage ? L‘armée américaine, la plus puissante du monde, fait taire les récalcitrants quand l’argent n’y suffit plus.  Le pourra-t-elle indéfiniment ?

L’argent dépensé à faire croire à la cohérence du système par l’achat des mondes universitaire, politique et médiatique, plus l’argent dépensé pour récupérer gratuitement de l’énergie humaine par la monnaie-dette, donne une somme colossale en perpétuelle croissance, et qui n’est qu’écornée par l’argent normalement créé par les énergies humaines bien utilisées. Cela entraîne une montée sans fin de la dette, 226.000 milliards de dollars en 2020, 32.000 euros par Terrien, 128.000 euros pour une famille avec deux enfants, 384.000 euros pour une famille avec 10 enfants au Congo ! Tout le monde attend apathiquement la généralisation de l’esclavage confiée à Schwab, Harari Soros et autres plaisantins tristes de Davos et du « Great Reset » ou l’explosion du système pourtant mis en soins palliatifs à grands frais par toutes les élites occidentales.

Pendant que les USA poursuivent inlassablement avec notre aide la devise impériale de diviser pour régner (la vidéo de François Asselineau est sur ce point très éclairante et factuelle) et cherchent à démembrer la Russie après avoir démembré la Yougoslavie puis l’URSS, les BRICS cherchent à tâtons, chacun de son côté, sa solution individuelle.

Ce qui est grave et terriblement triste c’est qu’à force d’avoir confondu démocratie et achat à grand frais de l’émotion populaire, l’Europe est dirigée par des valets consciencieux d’un système incohérent et moribond qui mènent leurs peuples vers leur esclavage en les abrutissant de peurs et de plaisirs, d’obligations et d’interdictions. La France avait plutôt été dans toute son histoire précurseur de l’idéologie des BRICS avec une prise en main individuelle et libre de l’organisation de sa vie. Ne pourrait-elle pas reprendre ses esprits et retrouver son honnêteté intellectuelle et pourquoi pas son honneur ?

Le réveil sera très difficile. Mais pour qui ?

On ne peut comprendre ce qui se passe actuellement en Ukraine sans intégrer deux faits apparemment distincts et en fait complémentaires : la lutte existentielle des Américains pour faire survivre leur système économique fondé sur le dollar et l’histoire du territoire cosaque écartelé entre trois empires, ottoman, russe et celui mal connu de la république des deux nations, l’un des plus grands états d’Europe regroupant pendant 3 siècles le royaume de Pologne et le grand-duché de Lituanie et réunissant ce qui est actuellement la Pologne, une grande partie de l’Ukraine, les pays baltes, la Biélorussie et une partie de l’ouest actuel de la Russie. Chaque empire avait son écriture, latine cyrillique ou ottomane, sa religion, musulmane, orthodoxe ou catholique, et là comme ailleurs, les religions ont créé à leurs confins, des tensions, des guerres et des haines irréfragables. Ce peuple de cosaques, fier et guerrier a constamment oscillé entre des velléités d’indépendance et le rattachement à un empire protecteur. C’est Staline qui, pour mieux régner par la division, a créé l’Ukraine actuelle en mélangeant volontairement des peuples qui se détestaient et n’avaient pas la même religion et pas la même langue. Le mot même d’Ukraine veut dire « aux confins de ». Les deux seules fois où l’Ukraine a tenté d’être indépendante en profitant de l’effondrement du tsarisme puis de celui de l’union soviétique, elle s’est déchirée par des coups d’état pour se rapprocher de tel ou tel  empire, allemand, russe ou américain. Le dernier coup d’état a délogé en 2014 un président pro russe pour le remplacer par un président pro américain considérant les russophones comme des sous-hommes et allant jusqu’à interdire la langue russe pourtant langue maternelle d’une grande partie de la population. A Odessa une quarantaine de russophones ont été brulés vifs dans la maison des syndicats sans aucune vraie réaction de Kiev. Cette violence a entraîné la révolte du Donbass et la récupération par la Russie de la Crimée très longtemps ottomane et qui avait été curieusement donnée en 1954 à l’Ukraine par l’ukrainien Kroutchev. Depuis 2014 Kiev bombarde le Donbass qui se défend et cette bataille de cosaques à fait en 8 ans plus de 16.000 morts sans que l’Occident ne s’en émeuve apparemment vraiment. Il a fallu que la Russie intervienne en février 2022 en vue d’empêcher une attaque massive kiévienne du Donbass prévue en mars, pour que le monde occidental fasse intéresser ses peuples à cette zone de guerriers cosaques. L’Occident a soigneusement passé sous silence la loi ukrainienne du 1er juillet 2021 sur les peuples autochtones d’Ukraine excluant les Russes. Une loi ethnique rappelait sans doute trop l’Allemagne des années 30.

Mais l’Ukraine ne fait qu’absorber comme un buvard une bataille existentielle américaine qui a besoin pour survivre, d’un monde unipolaire fondé sur la reconnaissance du dollar comme monnaie de réserve. Depuis 1944 les Américains ont réussi à imposer le dollar comme monnaie de réserve et donc comme réserve de valeur, l’une des trois fonctions fondamentales de la monnaie d’après Aristote. Mais ils en ont en même temps fabriqué tellement que le dollar ne vaut aujourd’hui objectivement plus rien. Jusqu’en 1971 leur stock d’or leur a permis de donner une valeur au dollar mais Nixon a dû déconnecter le dollar de l’or, tant l’or quittait Fort Knox pour aller dans tous les pays qui rapportaient des dollars. Une monnaie n’étant qu’un véhicule d’énergie humaine, les US tentent depuis 1971 de pomper l’énergie humaine de toute la Terre quels qu’en soient les moyens. Et ces moyens ont été partout leur force militaire et une débauche d’argent gratuit reconnu par tout une pseudo élite mondiale comme une réserve de valeur qu’il n’est objectivement plus du tout.

Ce qu’il est intéressant d’observer c’est la simultanéité de trois phénomènes :

  • La tentative de pompage de l’énergie humaine mondiale façon « Great Reset »,
  • L’achat avec une corne d’abondance monétaire de la soumission des peuples et de leur infantilisation en leur faisant à la fois peur et miroiter des vies de fantasmes sans efforts dans une nouvelle religion hédoniste,
  • La descente vertigineuse de la  qualité des dirigeants européens qui  tentent, évidemment sans succès, de maquiller leur incompétence par leur ambition et leur paraître. Ils copient leurs maîtres américains en fabriquant comme eux une monnaie comme l’euro qui doit faire le travail et qui devra pomper de l’énergie humaine quelque part pour continuer à exister.

Chacun de ces trois drames concomitants peut être regardé de plus près.

La grande réinitialisation, en route depuis Davos par tous ses prêtres « Young Leaders » comme Trudeau ou Macron, consiste à pomper l’énergie humaine des peuples en leur subtilisant leurs biens obtenus antérieurement par la dépense de leur énergie. « Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux » martèlent le chantre de la grande réinitialisation Klaus Schwab et les évêques de la nouvelle religion Harari et Attali. Autrement dit, vous nous donnez votre énergie passée et nous vous louerons vos anciens biens que vous utiliserez grâce à votre énergie du moment. Personne ne semble capable de leur dire que, même si cela marchait, ce serait provisoire. En effet, comme toutes les banques continuent partout par la double écriture à fabriquer de l’argent dont il faudra trouver demain l’énergie humaine créatrice, voler légalement les biens des peuples ne suffira qu’un temps et il faudra aussi voler légalement directement l’énergie des peuples par la mise en place d’esclavages ce qui leur posera tout de même quelques problèmes.

L’acceptation par les peuples de leur infantilisation tente de se faire par l’implant d’une nouvelle religion qui a remplacé Dieu par Mammon. Cette nouvelle religion que certains ont l’audace d’appeler démocratie et à laquelle le pape actuel semble avoir adhéré, permet, en fabriquant de l’argent, de se prendre pour Dieu et de croire faire des miracles. Elle compense son désintérêt pour l’origine des événements, et même pour l’origine de l’énergie que tant de civilisations appellent Dieu, par son intérêt exclusif pour l’immédiateté. Alors que toutes les religions équilibraient action, réflexion et échange, cette religion ne fait plus que de la communication, la réflexion étant anesthésiée par les médias et étant virtualisée comme l’action, dans le métavers. Cette nouvelle religion a de très beaux cantiques comme droit de l’homme, capitalisme, féminisme, démocratie ou laïcité, mais elle a surtout comme but de détruire les collectivités protectrices comme le couple, la famille ou la nation en prônant un individualisme hédonique renonçant de fait au bonheur au profit du plaisir plus immédiat et que l’argent achète facilement. L’énergie de l’individu, isolé, infantilisé et domestiqué, est plus facilement pompable. Et ce qui n’est pas pompé, est gaspillé dans le sport qui n’est plus la détente et le jeu qu’il avait toujours été. L’argent inverse les valeurs, remplace le bien par le mal, le vrai par le faux, le difficile par le facile et la vie par l’illusion. Depuis toujours l’énergie des femmes occupée à enfanter, à allaiter et à exercer le pouvoir à la maison, incitait les hommes à aller à l’extérieur transformer leur énergie en argent pour rapporter à la maison de quoi vivre heureux. La maison et la famille étaient le centre de la vie. La complémentarité de l’homme et de la femme, à l’intérieur comme à l’extérieur, était aussi efficace que nécessaire. Leur égalité venait de leur complémentarité et non de leur similitude. La nouvelle religion a excentré le centre de la vie de la famille en le mettant sur la place publique ou hommes et femmes ne doivent plus seulement être égaux mais identiques. Elle dénigre les femmes au foyer puisqu’elles n’adorent pas Mammon,  pousse les femmes à prendre les places qu’occupaient les hommes en renonçant à ce qu’elles seules peuvent faire. Un des buts recherchés est de diviser les salaires à payer par deux, un salaire ne suffisant plus dans une famille, ou même par trois, deux salaires ne permettant même plus une famille nombreuse. Il faut aujourd’hui deux à  trois fois plus d’énergie humaine pour obtenir la même quantité d’argent qu’il y a 50 ans. Parallèlement l’homosexualité que les anciens Grecs voyaient comme un passage éducatif, (Achille d’après Homère était l’éromène de son éraste Patrocle) est devenu dans cette nouvelle religion, une orientation stable et permanente d’origine inconnue, d’autant plus respectable qu’elle a envahi la politique et les médias au détriment du renouvellement de la population. Cela pousse au grand remplacement, à la créolisation ou à la transition démographique qui apportent une nouvelle énergie humaine encore moins coûteuse qui permet d’abattre les nations au nom du progrès pendant que le divorce, la contraception et l’avortement détruisent la famille au nom de la liberté.

Mais tout cela n’est possible que par la faiblesse de l’ensemble de la classe dirigeante, universitaire politique et médiatique, qui ne remplit plus son rôle quelle qu’en soit la raison. Tout commence par les universitaires qui acceptent d’enseigner à toute une tranche d’âge que la veulerie a refusé de sélectionner, des vérités abstraites et des erreurs concrètes. Ils enseignent surtout inconsciemment l’erreur première que l’on peut vivre agréablement jusqu’à 25 ou 30 ans en faisant juste le strict minimum pour rester à l’université et en sortir convaincu de ne pas savoir grand-chose mais d’être le seul à le savoir puisque diplômé. A titre d’exemple en économie, on continue à dire aux étudiants que l’une des trois utilités de l’argent est une réserve de valeur alors que la création permanente de la monnaie par les banques en fait une réserve de rien du tout si ce n’est de leur futur esclavage. La spécialité de l’université est de fabriquer des «experts» à la définition floue, qui vont transformer dans les médias des mensonges en vérités, permettant aux politiques comme aux médias de faire mousser à partir de rien, des peurs et des colères sur tous les sujets. Toujours en économie les experts vont dire que le PIB chiffre la  création de richesse et que nous sommes un pays riche alors que le PIB n’additionne que toutes les dépenses , intelligentes ou stupides, de consommation et d’investissement, dépenses évidemment boostées par la création monétaire permanente. « Plus vous dépensez, plus vous êtes riches et plus vous pouvez vous prétendre généreux » est un dogme implicite et imbécile de la nouvelle religion. Les « pandémies », le « réchauffement climatique », le terrorisme, la guerre, tout est bon pour faire peur et pour rassembler le troupeau autour de son berger incompétent et souvent cynique, par une suite ininterrompue  d’ « états d’urgence ». Les médias promeuvent le mensonge d’une manière professionnelle en sur-éclairant un détail pour lui donner de l’importance et en omettant l’ensemble du paysage qui dit l’inverse de ce que raconte le détail. C’est systématique dans les médias et qui veut y faire carrière doit s’y conformer. On braque le projecteur sur le détail qui rend crédible le narratif global mensonger. Se soumettre ou disparaître crée une autocensure généralisée. Le pire se concentre en politique où l’on décrète des myriades d’obligations et d’interdictions qui doivent faire rentrer le peuple dans le rêve insensé de la nouvelle religion où la responsabilité personnelle doit disparaître pour avaler les narratifs de l’élite. Aucune vue d’ensemble, toujours une fuite du réel vers un rêve, jamais vraiment construit, de plus petit régional ou de plus grand européen ou mondial. L’incompétence dorée de nos élus et de ceux encore pire qu’ils nomment, transforme la société en un magma qui manque de tout ce qui est utile, plombiers, menuisiers, médecins, standardistes, militaires, policiers, infirmiers, magistrats, etc… pour regorger de chômeurs, d’assistés, d’experts et de machines en tous genres qui n’existent que par la corne d’abondance monétaire génératrice d’esclavage.

Dirigée par les anglo-saxons, cette société aberrante fondée sur une énergie monétaire factice omniprésente, ne peut en effet survivre qu’en créant de l’esclavage et en n’ayant plus aucun concurrent.  Il faut donc aller vers le gouvernement mondial. Après avoir démembré l’Union soviétique, elle désire démembrer la Russie pour y faire une myriade de petits pays dociles comme les pays de l’Europe de l’ouest dirigés par des laquais bien présentables mis en place par la corne d’abondance monétaire qui achète l’émotion des peuples. Avoir un accès facile à toutes les matières premières que détient la Russie est toujours le but et il a failli être atteint au temps d’Eltsine. Poutine a fait front et nous nous retrouvons avec les trois empires dont l’Ukraine est toujours aux confins. L’occident moribond et surtout incohérent qui ne joue sa survie qu’en tentant de tuer tous ses concurrents, est le plus tenté par la guerre y compris atomique. Les USA sont le seul pays à avoir dénoncé l’accord sur l’utilisation uniquement défensive de l’arme atomique. L’islam très cohérent se concentre sur la conquête de l’Europe occidentale en jouant gagnant sur notre incohérence. Et l’orthodoxie russe qui a observé les avancées de l’OTAN en dépit de la parole donnée et surtout l’avancée par internet des idées incohérentes de l’occident jusque dans son propre pays. Poutine comme De Gaulle a su dire non. Alors que Nixon avait déconnecté le dollar de l’or, il a arrimé le rouble à l’or (5000 roubles pour un gramme d’or) et demandé à être payé en roubles. Déjà suivi par Belgrade qui a refusé la parade homosexuelle quand Paris en fait une ambassade, il refuse le grignotage permanent anglo-saxon des « révolutions de couleurs » toutes coloriées à Londres. Il sait que son avance en armes supersoniques est provisoire, que les américains ont besoin d’une guerre mondiale et que c’est maintenant qu’il faut sonner le réveil si l’on veut éviter la guerre nucléaire.

Certains penseront que c’est à moi de me réveiller. C’est possible et si j’ai tout faux, le réveil  sera en effet très dur. Mais si  par hasard je ne me trompais pas trop et si les populations refusant le gouvernement mondial anglo-saxon étaient majoritaires et voulaient vraiment un monde multipolaire où chaque civilisation chez elle, cherche sa propre harmonie avec sa propre religion et sa propre cohérence, en n’échangeant avec les autres que d’égal à égal ! C’est ce qu’ont décidé le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud en créant les BRICS que veulent rejoindre l’Iran et l’Algérie entre autres. Si réellement les Russophones d’Ukraine veulent quitter l’incohérence belliqueuse occidentale pour une cohérence orthodoxe russe et qu’ils l’affirment par des référendums, pourrons nous longtemps condamner la Russie pour avoir répondu à la volonté de sécession du Donbass qui a simplement refusé le coup d’État du Maïdan de 2014 ? N’est-il pas ridicule pour l’OTAN de condamner l’accueil du Donbass par la Russie alors qu’elle a fait exactement la même chose en pire, en bombardant Belgrade de mars à juin 1999 pour détacher le Kosovo de la Serbie sans aucun mandat de l’ONU et pour le donner aux Albanais musulmans qui l’avaient petit à petit et très discrètement rempli. Si Poutine gagne la partie, ce que je crois à tort ou à raison inéluctable, le réveil de beaucoup sera aussi très dur !

Je laisse la pré-conclusion au journaliste Marc Baudriller : « Clemenceau disait : « On ne ment jamais tant qu’avant les élections, pendant la guerre et après la chasse.» Élections, guerre, chasse aux mal-pensants : les trois circonstances de prolifération des mensonges sont réunies en Europe ».

La conclusion est que seul le retour à un arrimage de la monnaie à une richesse déjà existante nous forcera à réintégrer le réel, à limiter la monnaie et à chercher alors sereinement, avec notre énergie, la solution de tous les problèmes que nous nous sommes créés.

En l’absence de frein, seul l’accélérateur retarde mais prépare l’accident mortel

Ce que tout automobiliste sait très bien, les économistes n’ont jamais pris la peine de l’appliquer à ce qu’ils voudraient voir comme une science.

L’économie que l’on voudrait nous présenter comme une matière complexe est pourtant à la base très simple. Dans un groupe, les désirs de chaque individu se réalisent au fur et à mesure par l’apport que la personne fait au groupe de son travail. Les désirs sont l’accélérateur et le frein est la limite de l’énergie que chacun peut fournir par son travail. L’économie devrait être de rendre maximale l’utilisation intelligente de l’énergie de chaque membre du groupe afin que les désirs des uns et des autres puissent se réaliser au mieux. C’est ce qu’elle a été pendant des siècles, voire des millénaires, sans porter de nom tellement cela se faisait naturellement par application du bon sens. Dans chaque groupe, le maire, l’instituteur et le curé, pour prendre leurs appellations récentes, travaillaient ensemble à la limitation des désirs et à l’augmentation de l’utilisation intelligente des énergies humaines présentes et futures.

Que tout cela est loin depuis que le siècle prétendument des Lumières a imposé que l’intelligence pouvait bousculer le bon sens ! L’intelligence a toujours été un merveilleux accélérateur tant que le bon sens lui servait de frein. Le XVIIIe siècle a eu l’idée très intelligente d’inventer la monnaie papier. La monnaie était sans le dire un véhicule de cette énergie humaine bien utilisée qui permettait la réalisation des désirs. Cette énergie humaine stockée et transportable servait comme l’avait bien vu Aristote à être l’intermédiaire des échanges, une unité de compte et une réserve de valeur. Ce véhicule avait toujours été une richesse préalablement reconnue par le groupe comme l’or et l’argent, et l’idée géniale fut de lier indissociablement un papier imprimé à une richesse réelle en veillant simplement à ce qu’il ne soit pas imitable. Tout le monde s’y est mis. En Russie la grande Catherine a créé le rouble papier associé aux mines de cuivre, les Américains créèrent le dollar continental papier associé à la livre anglaise qu’ils combattaient mais qui était associée à l’or, les Français l’ont fait deux fois, au début du siècle avec les billets de Law associés aux richesses du Mississipi, et à la fin du siècle avec les assignats associés aux richesses confisquées à la noblesse et au clergé. Mais les dirigeants étaient tellement intelligents qu’ils en ont oublié le bon sens qui limitait la quantité de papier à la quantité réelle de richesses avec lesquelles il était associé. Ils ont partout imprimé du papier à tire-larigot pour financer leurs désirs en le faisant payer par leur peuple qui s’est retrouvé partout avec du papier qui ne valait plus rien alors qu’il avait été acheté cher.

Ce naufrage général de la monnaie-papier a mis plus d’un siècle à être oublié et on a recommencé la même erreur en la peaufinant par une intelligence brillante mais à nouveau effrénée par oubli du bon sens.

Tout a commencé en 1944 à Bretton Woods par des monnaies papier lié au dollar, lui-même lié à l’or, comme 169 ans plus tôt le dollar continental avait été créé lié à la livre anglaise, elle-même liée à l’or. Passons rapidement sur la FED  qui crée illégalement de 1945 à 1971  5 fois plus de dollars qu’elle n’a d’or à Fort Knox, pour financer le plan Marshall, les guerres de Corée et du Vietnam comme la conquête de la lune, passons aussi sur De Gaulle qui rapporte leurs dollars aux Américains pour repartir avec de l’or, passons encore sur Nixon qui est obligé en 1971 d’arrêter la conversion du dollar en or pour stopper la fuite de son or. Mais arrêtons-nous sur ce que nos intelligences ont trouvé pour rééditer en dix fois pire ce que le bon sens avait tué deux siècles avant.

Se trouvant depuis 1971 avec des monnaies liées à aucune valeur reconnue, nos brillants esprits ont inventé la monnaie-dette liant la monnaie à une énergie humaine à trouver. Wikipedia reprend la définition universitaire de la monnaie-dette « Le terme de monnaie-dette est utilisé en science économique pour désigner la monnaie en tant qu’elle est une dette envers l’émetteur, à savoir l’État, la banque centrale ou la banque ». On commence à oublier qu’une dette ne se rembourse que par une dépense d’énergie humaine qui n’aura comme contrepartie qu’une jouissance déjà consommée. On réinvente le principe de l’esclavage pour dettes utilisé dans plusieurs civilisations.

Personne ne se soucie du fait que la monnaie-dette a perdu l’utilité fondamentale de réserve de valeur que doit avoir la monnaie. Elle est créée in abstracto et continue pourtant à être présentée mensongèrement à l’université comme une réserve de valeur qu’elle n’est plus.

Nous rentrons dans le monde impossible d’un pays de Cocagne où tous les désirs sont de plus en plus satisfaits avec un accélérateur qui s’emballe et un frein non pas cassé mais dissimulé, incompris et apparemment absent. Le frein n’est plus l’énergie humaine qu’il a fallu dépenser avant d’utilise la monnaie qui la transporte, mais l’esclavage que la monnaie dette induit en n’étant plus une réserve de valeur et en traitant Aristote d’imbécile. Nous vivons ce temps ubuesque où tous les désirs qui n’étaient que fantasmes, deviennent réalités palpables grâce à la monnaie-dette. Un couple de fonctionnaires achètent sans problème un appartement grâce au crédit et à la monnaie-dette. La monnaie qui était un frein aux désirs devient au contraire un amplificateur, un deuxième accélérateur en devenant monnaie-dette En même temps se met en place discrètement l’esclavage induit par la monnaie-dette et la haine inconsciente de l’autre qui doit devenir l’esclave que je ne veux pas être.

Pour dissimuler cette horreur imbécile et endormir le peuple, nos brillantes élites du « en même temps » ont inventé la notion stupide de la création de richesses chiffrée par le PIB pour faire croire que c’est cette richesse nouvellement créée qui remboursera la dette. Comme tout le monde le croit, exit l’esclavage qui peut alors se mettre en place sans déranger et que l’on appelle pudiquement « appauvrissement des classes moyennes ». Oublié le fait qu’une richesse ne se crée pas puisqu’elle ne se constate que par l’échange réel ou potentiel avec une autre richesse préexistante, oublié le fait que l’INSEE additionne les dépenses pour les réputer sans rire créations de richesses chiffrées par le PIB, oublié le fait que politiques et médias regardent ailleurs tellement ils auraient honte de regarder la réalité en face, oublié le fait qu’il faut maintenant deux salaires pour faire survivre une famille, oublié tous les fantasmes comme les « lgbt »devenus réalités revendiquées par la montée discrète de l’esclavage, oubliée l’immigration vécue par le patronat comme un esclavage dérivatif provisoire du nôtre, oubliée la montée de l’incompréhension et de la colère du peuple. Tout doit se résoudre, quoi qu’il en coûte, par la satisfaction des désirs des électeurs. Le bon sens ne se défend qu’en ne votant plus.

 Y a-t-il quelque chose à faire ?

Non, si ce n’est pleurer ou fanfaronner en attendant l’explosion, tant que l’on n’a pas compris que seule l’énergie humaine donne sa force à la monnaie. Oui si nous nous réveillons en prenant le problème par le bon bout et donc par l’utilisation intelligente de l’énergie de tous les citoyens.

Aujourd’hui l’État nous entraîne vers le désastre en habillant son impéritie d’obligations et d’interdictions. Il diminue le régalien en jurant l’augmenter. Moins d’infirmières, moins de militaires, moins de policiers, moins de gendarmes, moins de magistrats. Il augmente les fonctionnaires qui passent un papier de gauche à droite pendant que d’autres le passent de droite à gauche. Il augmente les fonctionnaires qui créent les problèmes administratifs pour que d’autres, de plus en plus nombreux, puissent vérifier qu’il est quasiment impossible de les résoudre. La prétendue éducation nationale en est un exemple flagrant où les professeurs manquent pendant que ceux qui leur disent comment enseigner, se multiplient. Le mille-feuilles administratif entre communes, communautés de communes, départements et régions en est un autre exemple où les fonctionnaires passent leur temps à gérer la complication en oubliant la réalité des problèmes. Bonjour les routes mal entretenues, les ponts qui deviennent dangereux, les postes et les gendarmeries qui ferment, etc etc.

Soyons pourtant optimistes et imaginons ce qu’un gouvernement pourrait faire s’il était composé par le bon sens et non par l’arrivisme déguisé en intelligence. Il penserait fondamentalement à ne laisser aucun citoyen inutile à la nation. Il sortirait du tout État imposé par le communisme et du tout entreprise imposé par le capitalisme. Il  faciliterait les contrats entre les entreprises et les individus en supprimant évidemment tous les impôts sur la production comme toutes les charges sur le travail. Il ne chercherait à vivre que sur les succès de ses résultats et donc sur les prélèvements qu’il ferait sur la satisfaction des désirs de son peuple que l’on appelle la consommation. Il serait obnubilé par tous les Français qui ne trouvent pas d’emploi dans les entreprises, et s’attacherait à les rendre tous utiles par des ateliers nationaux qui ne rééditeraient pas les erreurs des ateliers nationaux du XIXe siècle. Toute personne en quête d’un travail, pourrait par exemple obtenir de sa mairie une occupation utile à la collectivité et qui serait rémunérée non par la municipalité mais par l’État qui créerait pour ce faire, l’argent reconnaissant comme richesse la production reconnue utile par la mairie. Nous retrouverions une monnaie constatant une  énergie humaine bien utilisée et non ce qu’écrit Wikipédia par ignorance : « La monnaie, qu’elle soit scripturale ou fiduciaire, est une dette envers son émetteur ». Cette pseudo-monnaie-là n’est évidemment pas une réserve de valeur. La vraie monnaie est au contraire le constat par le groupe de l’utilisation intelligente de l’énergie de ses membres et elle est, pour ce groupe, une vraie réserve de valeur.

Pleurer, fanfaronner ou comprendre, est aujourd’hui notre seul choix. Le but de ce billet est de refuser les pleurs et les fanfaronnades tout en tentant d’aider à la compréhension, seule source de l’action utile.

La religion de l’erreur : c’est la base de tous les raisonnements politiques et économiques actuels qui est fausse

Quand une base est fausse, aucun raisonnement ne peut être utile. En effet un raisonnement faux reste faux et un raisonnement juste aboutit à un résultat faux puisque la base était fausse. Dans les deux cas on aboutit à une impasse.

Les trois classes dirigeantes, universitaire médiatique et politique, rivalisent de raisonnements devant un peuple qui n’en peut mais, et qui constate jour après jour l’avancée du désastre quel que soit le chemin pris. Le peuple, dans une forme de bon sens, se désintéresse de plus en plus de ce jeu malsain insidieusement présenté comme la démocratie. Non-inscrits et abstentionnistes étant ensemble très largement majoritaires, devraient pourtant être les décideurs si nous étions en démocratie. Ce même peuple voit monter la violence qu’il redoute tout en étant convaincu qu’en l’état, seule la violence fera bouger les lignes. Il l’attend dans ce climat prérévolutionnaire et ne raisonne plus qu’à court terme. Il ne fait plus d’enfants et est de toutes façons insuffisamment payé de ses efforts ou trop subventionné à ne rien faire.

La fausse base sur laquelle tous les raisonnements actuels sont fondés, est une triple erreur, un trépied de fausses valeurs, de fausse énergie et de faux regard.

Les fausses valeurs nous viennent des universitaires. Elles ont de beaux noms totalement abstraits comme les Droits de l’homme, les Lumières, le développement économique, le progrès, l’innovation ou la République. Elles ont non seulement remplacé les valeurs concrètes de travail, de famille et de patrie, mais elles les ont fait passer du camp du bien au camp du mal en les adossant systématiquement à Pétain, lui-même adossé à Hitler et à la Shoah. Le rappel fréquent et bien compréhensible des horreurs du nazisme, maintient dans le camp du mal ces trois valeurs pourtant essentielles. La réalité c’est que Vichy a repris, sans en demander l’autorisation, la trilogie de travail famille patrie qui était la devise du parti social français qui souhaitait « réconcilier l’esprit social et le patriotisme », « le patriotisme n’étant pas le monopole de la droite et l’aspiration sociale n’étant pas davantage le monopole de la gauche ». Le parti social français voulait déjà la participation, l’association du capital et du travail et le vote des femmes. Son président-fondateur, La Roque, a écrit dans Service public paru en 1934 chez Grasset : « La France gouvernée par une autorité judicieuse et forte dans une décentralisation vigoureuse et prospère ; la France fraternelle, dispensatrice de libertés, compensatrice d’inégalités ; la France généreusement, intelligemment libérale, mais débarrassée des indisciplines du « libéralisme ». La France honnête, fière de son passé, jalouse de sa place parmi les nations, ambitieuse de progrès ; la France tout à la fois résolue et pacifique ». Comme on est loin des abominations du nazisme et au contraire proche du gaullisme ! La trilogie travail famille patrie avait d’ailleurs été déjà utilisée par Sadi Carnot en 1882 dans une école. Faut-il rappeler ce que Patrick Harismendy, historien spécialiste reconnu du XIXe siècle, a écrit de lui dans Sadi Carnot : l’ingénieur de la République, « Pendant sept ans et sur le mode crescendo, les Français s’étaient attachés à cette figure qui montrait l’idée de la République sage, modérée, travailleuse, progressiste ». Rien ne peut être durablement construit sans l’appuyer sur les valeurs fondamentales du travail, de la famille et de la patrie. Les valeurs actuelles de liberté, d’égalité et de fraternité ne sont évidemment pas fausses en soi, mais elles peuvent être entendues en différents sens et véhiculant des idées opposées. Leur ambigüité ne leur permet pas de s’opposer aux deux autres erreurs qu’elles laissent prospérer.

La fausse énergie, œuvre des politiciens, est l’argent dont on a complètement oublié qu’il n’est que le véhicule reconnu d’une énergie humaine, soit déjà bien utilisée, soit à trouver obligatoirement demain. Jusqu’à récemment et comme Aristote l’avait parfaitement vu, l’une des trois fonctions de l’argent était d’être une réserve énergétique, improprement appelée aujourd’hui réserve de valeur depuis que l’on mélange l’énergie et le regard porté sur elle. L’argent était cette réserve énergétique puisqu’il véhiculait une énergie humaine antérieurement dépensée à bon escient pour fabriquer ce que le peuple qui utilisait cet argent, voyait comme une richesse. Mais depuis un demi-siècle on a repris, en les affinant, les erreurs des papiers-monnaies du XVIIIe siècle des assignats, des billets de Law, du dollar continental et du rouble papier de la grande Catherine. On a mélangé un argent porteur d’un travail humain utile déjà effectué, à un argent porteur d’un travail humain à effectuer demain. On a dissimulé dans de l’argent récompense d’un travail utile, un argent promesse d’esclavage futur à mettre en place. La déconnection entre la monnaie et une richesse antérieurement reconnue a créé le monstre qu’est actuellement l’euro. L’euro allemand et l’euro français sont parfaitement différenciés par tous les financiers et différenciables sur les billets de banque par une lettre (U pour la France et X pour l’Allemagne), mais ils sont confondus par les peuples qui ne comprennent pas la différence entre la monnaie commune incohérente qu’est l’euro et la monnaie unique à laquelle ils croient et qui serait cohérente. L’euro allemand continue à être majoritairement chargé d’une énergie humaine bien utilisée et a donc une valeur qui monte objectivement quand l’euro français n’est majoritairement chargé que d’une énergie humaine à trouver, d’un esclavage à mettre en place. La valeur de l’euro français baisse quand celle de l’euro allemand monte mais comme les politiciens ont décidé dogmatiquement que ces euros seraient communs et qu’ils seraient éternellement échangeables à 1 contre 1, la fourmi allemande nourrit la cigale française en lui faisant simplement payer par la construction du 4ème Reich qu’ils appellent discrètement Union Européenne et qui prépare l’esclavage des Français avec la complicité probablement involontaire de notre pseudo élite qui ne semble pas comprendre grand-chose à ce qui se passe.

Mais pour qu’une fausse énergie soit assez efficace pour mettre en place de fausses valeurs, il est indispensable que le regard du peuple soit faussé afin qu’il accueille comme vérités les différentes erreurs. Le faux regard est confié aux médias qui appartiennent quasiment tous à la finance et qui ont abandonné sans le dire leur rôle d’information pour celui d’une propagande insidieuse qui formate les esprits. Appartenant aux mêmes sous des habillages différents, ils disent la même chose en se prétendant tous différents. Que des organes si différents, voire apparemment opposés, disent la même chose, se veut la preuve évidente qu’ils disent la vérité ! Et le tour est joué. Les médias infantilisent sous prétexte de protéger, culpabilisent et distillent la peur, quel que soit le sujet abordé. Les médias placent dans le camp du bien toutes les interdictions et toutes les obligations qui jalonnent maintenant la vie des peuples en leur faisant oublier qu’ils sont ou devraient être adultes, libres et responsables de la conséquence de leurs actes. Tout n’est plus que normes, lois, décrets, arrêtés, ukases. Plus personne ne peut tous les connaître mais agir en les ignorant est interdit. Le mal devient le bien. L’erreur se transforme dogmatiquement en vérité. Nous sommes un pays riche qui chaque année augmente ses richesses en chiffrant ce nouvel apport par le PIB. Notre gouvernement est celui du peuple, par le peuple et pour le peuple. Résoudre le problème de la planète passe par des efforts sur soi et notre appauvrissement, la patrie doit au choix être plus petite ou plus grande mais l’actuelle doit mourir, etc. etc.

Le maillage de la fausseté des valeurs, de la fausseté de l’énergie et de la fausseté du regard, se fait habilement par des apports croisés. Les universitaires donnent le PIB aux médias pour qu’ils fassent croire que nous sommes riches et donc puissants ; ils donnent leur définition du bien aux politiciens pour qu’ils nous culpabilisent tout en nous flattant pour avoir nos voix. Les politiciens subventionnent les journaux appartenant à la finance pour qu’ils éliminent ce qui ne rentrerait pas dans le rang ; ils nomment les universitaires qui valorisent les fausses valeurs. Les médias filtrent tant les politiciens que les universitaires, pour ne laisser diffuser que ce que le peuple doit entendre, voir et penser.

Comment réagir devant un tel flot d’erreurs ? Certains prônent la violence en pensant que, quoi qu’elle génère, ce ne pourra être pire. N’est-il pas plus judicieux de revenir aux valeurs essentielles en les dédiabolisant, en y réfléchissant et en le faisant savoir ?

Le travail est à la fois un droit et un devoir. L’État doit certes faciliter les accords entre les individus et les entreprises sans être une ancre qui les empêche d’avancer, mais il doit avant tout permettre à chaque personne d’être utile et de travailler. Il faut réinventer intelligemment ce qui a été fait trop hâtivement par les ateliers nationaux au XIXe siècle. Chaque adulte cherchant à travailler et ne trouvant pas d’emploi en entreprise doit pouvoir s’adresser à sa mairie pour savoir comment être utile. Toute mairie a toujours du travail à faire utile à la collectivité et l’État doit rémunérer le travail jugé efficace par la mairie au lieu d’acheter des voix en dilapidant l’argent public par son déluge de subventions et d’aides sociales, toutes plus malsaines les unes que les autres. Le travail de ces nouveaux ateliers nationaux doit certes être un peu moins rémunéré que ce que payent les entreprises mais il doit permettre à tous de survivre de ses propres efforts et non d’une mendicité humiliante qui ne dit même plus son nom tellement elle est passée dans le camp du bien. Actuellement le système est devenu tellement compliqué qu’une grosse majorité ne produit plus et n’est plus au service de la production mais analyse, commente, et veut guérir la complexité du système tout en le compliquant chaque jour davantage puisqu’il est incohérent.

La famille est la cellule de base de toute collectivité. Elle est aujourd’hui bien malade, anémiée, famélique. Elle est devenue tellement insignifiante quelle est éclatée, recomposée et même prétendument monoparentale ou homoparentale. C’est pourtant d’abord dans la famille qu’il faut retrouver l’harmonie de la vie et découvrir dans un lieu protégé que responsabilité et risque sont les deux facettes d’une même réalité. Notre civilisation se meurt avec la mort de la famille qui arrange le 4e Reich qui n’a besoin que d’esclaves sans attaches affectives ou raisonnables.

La patrie, étymologiquement la terre de ses pères, est le lieu des valeurs communes et d’un seul gouvernement. A l’intérieur d’une patrie un gouvernement ne met pas en concurrence les forces de ses régions mais il les additionne. C’est parce qu’elle les met en concurrence que l’Union européenne ne peut être une patrie et fort heureusement, est en train de mourir avec l’euro.

Le « système » actuel est fondé sur l’addition des médiocrités de tous. Son but est de distraire le peuple de sa lente descente en esclavage suivant la méthode de la lente montée en température de la grenouille dans la casserole. Quand c’est lent, l’habitude s’installe avec une perception ralentie et un engourdissement progressif. Le but recherché ne fait plus réagir.  Le peuple va-t-il se laisser mettre en esclavage comme la grenouille s’est laissé mourir ? Va-t-il réagir ? L’avenir nous le dira.

Personne n’a la solution


Nous nous trouvons dans une situation totalement inédite où le problème n’est pas rendu public pour ne pas paniquer les populations, où personne n’a la solution et où toutes les peurs sont activées pour vérifier que les peuples accepteront par avance les efforts qui leur seront demandés quand on y verra plus clair. Cela en devient même caricatural.

Le problème n’est évidemment pas sanitaire et pas plus climatique que terroriste. La Russie n’est là que pour porter le chapeau de la responsabilité de ce qui va nous arriver alors qu’elle seule semble raisonner encore à peu près sainement.

Mais quel est donc le problème ?

Le problème est que le trio théoriquement pensant, universitaire politique et médiatique, s’est d’abord convaincu lui-même, et a par la suite convaincu quasiment tout le monde, que nous créons collectivement de la richesse. Cela est malheureusement complètement faux et très peu de gens acceptent d’en prendre conscience car c’est profondément dérangeant.

Pour continuer à vivre dans notre rêve, nous avons volontairement oublié que la richesse n’est qu’un regard partagé, et qu’un regard ne se crée pas, il se constate. Une production est regardée comme une richesse quand elle est échangée ou échangeable avec une autre richesse, généralement de l’argent. C’est l’échange qui constate la richesse. Nous ne créons que des productions qui ne sont pas systématiquement des richesses.

Tant que la monnaie, regardée comme une richesse, en était réellement une comme l’or, l’argent, le cuivre, du sel, du bétail ou une plume d’oiseau rare, elle était limitée et peu de productions réussissaient à être regardées comme des richesses. Ce fut le cas toujours et partout depuis que la monnaie existe jusqu’en 1971 lorsqu’aux USA, Nixon a rendu légal ce que la FED faisait déjà illégalement depuis plus de 20 ans.

La folie actuelle depuis un demi-siècle qui contamine le monde entier, consiste à créer arbitrairement, et d’une façon continue et illimitée, de la monnaie pour nous faire croire que ce que nous achetons avec, est une richesse que nous avons collectivement créée.

Nous devons réapprendre que la monnaie n’est qu’un véhicule d’énergie humaine. Jusqu’en 1971 cette énergie avait déjà été jugée bien utilisée par la société puisqu’elle avait créé de l’or, de l’argent, du cuivre, du sel, du bétail ou des plumes d’oiseau rare qui charriaient cette énergie. Depuis ce fameux 15 août, la monnaie ne véhicule plus qu’une énergie humaine à trouver demain, ce qui nous permet depuis 50 ans de croire tous nos fantasmes réalisables puisque c’est le futur qui paye.

Il y a aujourd’hui deux types de monnaies.

Les crypto monnaies dont l’énergie humaine n’est que celle des « mineurs » qui se battent entre eux pour créer ces monnaies. Cette énergie humaine n’a objectivement aucune valeur durable et les crypto monnaies ne sont qu’un jeu spéculatif où l’on peut gagner beaucoup d’argent en faisant tout payer par les derniers propriétaires de ces crypto monnaies quand on s’apercevra que ces monnaies ne véhiculant aucune énergie, ne valent absolument rien. Là encore les petits futés qui auront gagné beaucoup d’argent avec les crypto monnaies le feront payer par une multitude de braves gens crédules qui perdront tout. Il y a là une malhonnêteté toujours légale mais très dérangeante.

Et il y a les monnaies créées par les banques centrales et commerciales qui sont tenues d’avoir un bilan équilibré. Fini le temps où les banques commerciales prêtaient à leurs clients l’argent d’autres de leurs clients avec lesquels elles partageaient les intérêts. Fini est aussi celui où les banques centrales équilibraient l’argent mis en circulation par l’or qu’elles détenaient dans leurs coffres.

Aujourd’hui les banques, quelles qu’elles soient, ne créent de l’argent que par la double écriture d’un argent mis à disposition aujourd’hui, compensé par une créance de même montant à récupérer demain. Cette folie non seulement légale mais justifiée exclusivement par la création future de richesse, renforce la croyance en la création de richesse puisque des productions totalement inutiles sont achetées en les transformant en richesse grâce à cette monnaie dont l’énergie humaine devra être trouvée sans contrepartie dans le futur par la réapparition d’esclavages à mettre en place. Dans ces productions non seulement inutiles mais néfastes, il y a la douceur de vivre sans effort avec toutes les perversions qu’elle entraîne et qui nous envahissent de toutes parts.

Tout le monde est coincé et personne n’a la solution tellement il faut commencer par revoir toute notre façon de penser.

La dette mondiale  monte sans fin et sans jamais redescendre d’un seul centième d’unité. Elle dépasse déjà largement les 30.000 euros pour chacun des bientôt 7 milliards d’humains. Elle permet à l’occident de transformer apparemment en richesse de plus en plus de services inutiles et de réalisations de fantasmes reconnus arbitrairement comme des droits. Cela attire évidemment la Terre entière car, quand la stupidité est érigée en valeur morale, qui ne chercherait pas à en profiter ? Les dirigeants des pays artificiellement créés au XXe siècle, comme l’Ukraine ou la plupart des pays d’Afrique, louchent sur notre mode de vie en le croyant éternel et universel alors qu’il n’est ni l’un ni l’autre. Il n’est au contraire qu’une jouissance anticipée du fruit des esclavages futurs.

Mais notre élite autoproclamée continue à croire et à nous faire croire que nous créons des richesses chiffrées par le PIB dans lequel nous ne prenons que de faibles pourcentages pour transformer en richesses tout ce qui nous arrange. Le problème continue à se compliquer sans que personne ne s’en inquiète puisque le PIB augmente et que seule sa répartition poserait soi-disant problème. Les peuples occidentaux s’amollissent dans un pays de Cocagne artificiel « shooté » à la fausse monnaie. Leurs jeunesses sont écartelées entre un réalisme inné et les fadaises qu’ils doivent répéter pour avoir un diplôme qui ne leur sert plus à rien si ce n’est à être reconnus comme soumis à la norme.

La seule question restante est de savoir qui sonnera le réveil. La seule réponse certaine est que ce ne sera ni nos gouvernants, ni nos enseignants, ni nos intellectuels installés. Nous les choisissons au contraire pour qu’ils continuent à nous faire rêver. Pour ceux qui ont du temps à perdre, ils peuvent lire le tissu d’âneries auto satisfaites que l’un d’eux a commis sans bien sûr effleurer le problème de la monnaie  La seule certitude que nous pouvons avoir c’est que le réveil sera d’autant plus violent que notre prétendue élite l’aura retardé en s’inventant des fausses solutions à répétition, en jouant simplement comme elle le fait, sur le temps et sur l’espace, sur l’ailleurs et le plus tard.

Est-il vraiment nécessaire d’anoblir De Gaulle pour l’honorer ?

Depuis un certain temps c’est une déferlante. De Gaulle est anobli par tous les journalistes qui voient le « De »  de son nom comme une particule. C’est du de Gaulle par ci et du de Gaulle par là. Même l’académie du gaullisme l’anoblit pout l’honorer.

Faut-il rappeler que de en néerlandais, en flamand et en patois picard, est l’article le ou la comme le the anglais ? Il y a en Belgique, entre de multiples autres, des De Smet, des De Vos, des De Clercq, des De Vriendt, des De Backer, comme il y a en Bretagne des Le Goff, des Le Roux, des Le Guen, des Le Cam ou des Le Gall.

Pour comprendre l’origine du Gall en Bretagne ou du Gaulle en Picardie, il faut suivre la proximité anglaise dans ces deux provinces et constater que De Backer est au départ le boulanger. Le passage de la lettre G à la lettre W est très mal connu et probablement lié à des prononciations proches il y a plusieurs siècles. Personne ne conteste que William et Guillaume ou Walter et Gaultier, sont les mêmes prénoms. En revanche peu de gens remarquent que win c’est le mot français gain, war le mot français guerre, ward le mot garde, walet le mot galette comme on appelait le portefeuille en patois poitevin que parlaient les Plantagenet, wasp le mot guêpe avec le s remplaçant l’accent circonflexe comme dans fenêtre et défenestrer.

Le Gall et De Gaulle sont donc tout simplement originellement des murs  (wall en anglais) et il y a d’ailleurs des Le Mur en Bretagne.

De Gaulle n’avait-il pas d’ailleurs davantage la solidité d’un mur que l’allure d’un marquis ?

L’idéologie perverse et stupide de la croissance économique et de l’investissement

L’être humain est normalement animé par sa raison symbolisée par sa tête, ses émotions symbolisées par son cœur et ses besoins symbolisés par son ventre. Sa vie s’harmonise théoriquement entre la réflexion, l’action et l’échange. Son efficacité vient, mentalement de l’équilibre entre ces différentes approches, et socialement du fait que les autres voient sa production personnelle comme une richesse.

Mais tout cela a été bouleversé depuis un demi-siècle, depuis qu’un argent venant de nulle part coule à flots dans certaines poches et a emporté la raison pour ne se soucier que de satisfaire des besoins exagérément multipliés. La raison ayant été mise au rencart, l’émotion a pris le pouvoir. Elle est entretenue par les médias et permet à une classe politique et administrative médiocre de se maintenir au pouvoir en générant et en stimulant toutes les peurs, sanitaire, climatique, terroriste, va-t-en-guerre et même existentielle.

Les peuples, mentalement asservis et émotivement rassasiés, sont les complices de leurs pseudo-élites en appelant scandaleusement démocratie cette complicité dans l’émotion et dans l’oubli de la raison. Tous laissent monter à l’infini une dette himalayenne que personne n’a envie de regarder parce que c’est elle qui fait tout le travail en pensant se récupérer sur les esclavages futurs.

Deux mots qui ne font plus bondir personne, éclairent et reflètent bien la folie perverse actuelle : la croissance économique et l’investissement.

La croissance serait, à les entendre, cette création de richesses à se partager, ce moyen de rembourser la dette et de faciliter la vie. Elle existerait forcément puisque l’INSEE, havre de polytechniciens, la chiffre par le PIB.

L’investissement serait cette invention extraordinaire où l’argent (venant de nulle part rappelons-le) se planterait comme un légume et ferait des petits sans photosynthèse et sans terre nourricière.

Nous avons volontairement oublié que, si la vie est mouvement, la vie économique n’est qu’échange ou transformation et en aucun cas création. La valeur ajoutée des entreprises que chiffre le PIB, n’existe que par la valeur retranchée au portefeuille de leurs clients. Le PIB chiffre la somme des échanges entre des productions et de l’argent. Il n’y a aucune création. Mais en créant depuis 50 ans dans toutes les banques, de la monnaie sourcée dans le futur par la double écriture, le système laisse croire à tous ceux qui s’acceptent imbéciles, que des tas de productions inutiles voire nocives, sont des créations de richesses.

Quant à l’investissement, une fois que l’on a compris que la croissance n’est pas création mais échange, si de l’argent rapporte de l’argent, c’est automatiquement qu’un appauvrissement s’est fait simultanément autre part. C’est réellement de l’usure mais investisseur sonne mieux à nos oreilles qu’usurier. Ne pas en avoir conscience, c’est vouloir rester dans un rêve éveillé très contemporain. En avoir conscience et continuer à encenser l’investissement, c’est avoir un mépris certain pour les autres et pour l’honnêteté intellectuelle.

Mais tant que le trio infernal médias, politiques, universitaires continuera à faire croire que la croissance économique est une création de richesses à se partager et que l’investissement est une dépense intelligente et courageuse, nous continuerons à tuer notre civilisation en confondant notre rêve d’émotions comblées et de besoins satisfaits, avec la réalité de notre raison délaissée et abandonnée à un argent sourcé sur des esclavages futurs.

Une course contre la montre est actuellement en cours sous nos yeux entre la trop lente prise de conscience par les peuples occidentaux de l’impasse dans laquelle les mènent leurs dirigeants, et l’activisme destructeur de ces mêmes dirigeants. Des décisions de plus en plus nombreuses sont prises pour donner aux organisations supranationales non élues, créant tout l’argent qu’elles veulent, le droit de supprimer en douceur familles et patries pour créer un gouvernement mondial d’individus apparemment diversifiés mais surtout standardisés. Ce gouvernement théorique vivrait de la croissance économique, c’est-à-dire de l’esclavage des peuples qui perdent actuellement dans un individualisme forcené, et malheureusement avec le consentement aveugle d’une grande partie d’entre eux, les deux protections de leur famille et de leur patrie.

La confusion entre production et richesse fait des ravages

En ce jour de fête du travail rappelons-nous que le travail produit mais qu’il ne crée pas systématiquement des richesses. Faut-il mentionner qu’une vache produit de l’urine et du lait, des veaux et des bouses, et que tout n’est pas richesse ? Du haut en bas de l’échelle sociale la confusion entre production et richesse fausse pourtant toutes les réflexions économiques et entraîne les peuples à l’abîme sous le regard satisfait de leurs dirigeants.

De Philippe Aurain, financier reconnu après avoir été déformé à l’université Paris Dauphine, à Nathalie Arthaud représentante autoproclamée du peuple, en passant par tous les journalistes qui assènent que le PIB est le chiffrage de la création de richesses et que la croissance en est l’approche qualitative non définie, il y a quasi-unanimité pour confondre production et richesse.

Philippe Aurain déclame sentencieusement dans Contrepoints du 23 avril « un choix économique peut affecter le volume de production (donc de richesse) et la répartition de cette richesse. Les premiers correspondent à la ‘’taille du gâteau’’, les seconds à l’allocation des ‘’parts du gâteau’’ ». Nathalie Arthaud voit le 8 avril sur Europe1 notre société qui « regorge de richesses » et les ouvriers qui « font les richesses ». Chacun s’évertue à trouver comment améliorer la répartition d’un gâteau qui n’existe pas.

Alors que la production est le constat d’une réalité, la richesse n’est qu’un regard sur une possession. Mais ce regard peut se transformer en constat collectif par le chiffrage en argent dépensé pour acheter cette possession au vendeur. La notion d’échange, réalisé ou simplement possible, est fondamentale dans l’idée de richesse. C’est l’acheteur réel ou potentiel, et lui seul, qui transforme une production en richesse en l’échangeant contre de l’argent. L’économie n’est qu’échange et non création, contrairement à une croyance quasi générale. Depuis 50 ans cet échange est faussé par la déconnection des monnaies de valeurs antérieurement reconnues comme l’or, l’argent ou tout résultat de travail humain déjà effectué efficacement.

Nous nous croyons riches parce que depuis la deuxième guerre mondiale, avec un emballement frénétique depuis 1971, nos dirigeants fabriquent, qui des dollars, qui des euros, qui des livres, pour pouvoir transformer toutes les productions en richesses, en faisant monter à l’infini des dettes irremboursables.

Cette fabrication, à la pelle et à l’envi, crée mathématiquement un esclavage à réaliser quelque part pour nourrir cette énergie monétaire factice par une énergie humaine bien réelle mais avec une contrepartie déjà consommée. Personne ne s’interroge sur la quantité d’esclaves qu’il va falloir sur cette Terre pour rééquilibrer notre consommation de productions bien réelles qui ne sont que des richesses imaginaires.

Les universitaires regardent ailleurs, trop occupés par leurs carrières et leur idéologie. Les politiques pensent tout régler par la création de richesses, plus par bêtise que par méchanceté et trop préoccupés par créer l’émotion qui les fera réélire. Beaucoup de petits salopards font des fortunes démesurées en s’appropriant des productions avec le concours de banques qui leur prêtent un argent créé pour eux. Cet argent transforme des productions superflues en richesses habilement vendues. Les médias n’y comprennent volontairement rien, mais ce que l’on appelle « l’état profond » qui mène l’occident, est conscient de l’impasse dans laquelle nous avançons et imagine des solutions que les peuples vont devoir subir sans les connaître car ils se révolteraient sans pour autant comprendre que notre façon de vivre depuis 50 ans rend ces solutions inéluctables tant que le monde accepte l’idée d’une solution unique partout.

Là se situe le vrai clivage entre les peuples qui ne désirent que vivre au mieux chez eux en échangeant leur énergie avec leurs voisins, et les prétendues élites, soudoyées par l’état profond et soumises à lui, qui veulent limiter l’humanité à 500 millions par n’importe quels moyens dont bien évidemment la guerre nucléaire, mélanger cette humanité jusqu’à ce qu’elle soit uniforme, la digitaliser pour tout connaître d’elle et éliminer les récalcitrants, et enfin lui imposer une solution unique, aujourd’hui inconnue appelée innovation, recherche ou développement. La seule chose certaine est que cette solution, pour l’instant inconnue, ne s’encombrera pas de spiritualité.

Sans prendre conscience du désastre que crée partout une énergie monétaire venant de nulle part, on ne peut comprendre la réélection de Macron, la déconstruction systématique des civilisations, la guerre en Ukraine, la volonté occidentale de pousser la Russie à la guerre nucléaire, l’achat de la partie la plus veule des peuples pour donner l’apparence de pouvoir aux minorités tout en appelant cela la démocratie. La Russie et l’Islam résistent mais ils sont bien seuls et bien diabolisés.

Nous avons oublié les deux bases d’une civilisation qui sont une religion et l’harmonie entre la réflexion, l’action et la communication. Notre civilisation continuera à s’éteindre tant que nous ferons de la laïcité, un ersatz de religion fade sans créateur et sans fidèles. Elle s’éteint en se réduisant à de la communication, la réflexion s’étant absentée et l’action étant confiée à une énergie monétaire factice et donc en réalité à un esclavage à ressusciter d’urgence tout en le condamnant vigoureusement.

Pourtant rien n’est perdu et l’Histoire nous apprend que le bon sens humain gagne toujours contre les constructions intellectuelles brillantes mais inadéquates.

C’est lorsque les peuples reprendront l’initiative en acceptant de mourir pour ne pas simplement survivre sans vivre, que l’état profond perdra sa bataille et que chaque civilisation construira sa solution en complémentarité et en respect des solutions des autres.

Il faut être repu pour chanter avec Brassens « Mourir pour une idée, d’accord mais de mort lente ». L’énergie monétaire nous a rendus repus et rondouillards, nous lamentant sur les exceptions dont nous avons besoin pour ne pas nous regarder nous-mêmes. Nous n’avons surtout pas envie de regarder les réalités en face.

Nous ne trouverons des solutions que lorsque nous accepterons de prendre conscience de l’ampleur du problème et pas simplement de certaines de ses conséquences en les prenant séparément et émotivement, une par une, pour les diluer sans les affronter.