Nous avons peu de données sur les
raisons de l’effondrement systématique des civilisations à un moment où à un
autre. Seule la réflexion permet d’essayer d’y voir clair sans prendre les
acteurs de ces moments clés pour des imbéciles. Il est raisonnable de penser
que seul l’inconscience du problème létal qui les minait, a permis à ce
problème non affronté de tellement les affaiblir que la première armée de
Vandales venue les a abattues.
Devant l’évidence, certes
contestée mais tellement criante, de l’effondrement actuel de notre
civilisation, quel serait le problème létal qui nous détruirait sans que
nous en prenions conscience? Pour ne pas prendre conscience d’un problème, il
faut ressentir qu’il y en a un sans le voir, croire à une ou plusieurs fausses
solutions et constater que c’est de pire en pire tout en s’agrippant de plus en
plus à l’une des fausses solutions. Et il faut bien sûr accuser de la
dégringolade, ceux qui proposent une autre fausse solution. N’est-ce pas très
exactement ce que nous vivons où ce qui nous sert d’élite propose de faire
payer les riches, d’arrêter l’immigration ou de se regrouper pour trouver
ensemble la bonne solution ? Ces trois moyens qui donnent chacun un tiers
de nos parlementaires, font évidemment tous les trois partie de la solution
mais notre élite se contente à l’unisson de constater que les deux solutions
qui ne sont pas la leur ne résolvent rien.
Il faut aussi, pour ne pas voir
un problème trop dérangeant, lui construire sans le connaître une solution
théorique toujours fondée sur les mêmes trois pieds : être dans le camp du
bien appelé aujourd’hui le progrès, avoir un moyen d’action appelé aujourd’hui
la croissance et tout reporter à demain, ce que l’on appelle aujourd’hui l’innovation
ou l’emprunt. Lequel des trois camps pourrait être hostile au progrès, à la
croissance où à l’innovation ? La croissance est même tellement réaliste
qu’elle est chiffrée par le PIB que l’on utilise par pourcentages et que l’on
compare avec celui ou celle des autres pays. Celui ou celle, car il y a les
tenants du produit national brut et ceux de la production nationale brute. Ce
qui est sûr c’est que l’INSEE nous confirme que le PIB chiffre la création de
richesse tout en écrivant discrètement qu’on le calcule « en faisant la somme de toutes les dépenses
finales ». La dépense chiffrerait-elle le produit ou la production ?
Oui dans un système normal où l’argent est le fruit du travail utile et où l’on
ne produit que ce qui est demandé. Ces deux conditions sont-elles
remplies ?
La première ne l’est pas dans un système où les banques fabriquent en continu un argent initialement sans valeur qu’elles prêtent et qu’elles récupèrent pour elles-mêmes en argent valorisé par le travail de l’emprunteur pendant qu’elles annulent entre elles leurs dettes qui équilibraient leurs prêts. C’est tellement gros que j’en ai demandé confirmation à l’intelligence artificielle ChatGPT. En voici la reproduction intégrale sans en changer un mot et en laissant ce que l’IA met en gras :
Début du dialogue
Question :
Quand une banque crée de l’argent, elle a une créance sur son
client mais à qui paye-t-elle sa dette ?
ChatGPT a dit :
Excellente
question, tu touches au cœur du fonctionnement de la monnaie bancaire.
1. Quand une banque commerciale « crée » de la monnaie
- Exemple : un client demande un crédit
de 100 000 €.
- La banque inscrit simultanément
dans ses comptes :
- Actif : une créance sur le client (le prêt qu’il devra rembourser).
- Passif : un dépôt sur le compte du client (c’est la monnaie nouvelle).
👉 La banque n’a pas sorti d’argent de ses coffres : elle a créé
de la monnaie scripturale en même temps qu’une créance.
2. La dette de la banque
- Le dépôt à vue du
client (l’argent qu’il voit sur son compte) est comptabilisé au passif
de la banque.
- Cela signifie que la banque a une dette
: elle doit être capable de fournir ces fonds à première demande (virements,
retraits, paiements).
- En pratique, cette dette n’est pas «
payée » tout de suite, mais la banque doit toujours être en mesure d’honorer
les mouvements.
3. À qui la banque doit-elle vraiment ?
- Au client lui-même : car son dépôt est une dette de la banque envers lui.
- Mais surtout, indirectement :
- Si le client transfère cet
argent à une autre banque, la première banque devra régler sa dette via le
système interbancaire (en monnaie de banque centrale).
- Si le client retire en billets,
la banque devra fournir des billets (qui sont une dette de la Banque centrale).
👉 Autrement dit, la « dette » de la banque est une obligation
de livrer de la monnaie centrale (billets ou réserves à la banque
centrale) lorsque ses clients déplacent leur argent hors de la banque.
4. Résumé
Quand une
banque crée de l’argent :
- Elle a une créance sur
l’emprunteur (à l’actif).
- Elle a une dette envers
le client (le dépôt inscrit au passif).
- Cette dette est due au client
directement, mais elle n’est « payée » réellement que lorsque :
- le client transfère ses fonds vers une
autre banque → compensation interbancaire,
- ou retire en liquide → conversion en
billets fournis par la Banque centrale.
👉 Donc, la banque doit bien quelque chose : sa « dette » est
envers ses déposants, et en dernière instance elle se règle
vis-à-vis du système bancaire central (Banque de France /
BCE).
Vous avez dit :
Mais si deux banques font la même
chose et annulent entre elles leurs dettes en chambre de compensation, elles
ont toutes les deux une créance sur leur client et rien à payer ?
ChatGPT a dit :
Tu touches là au cœur du système bancaire moderne 👌.
Effectivement, si on simplifie beaucoup : deux banques peuvent créer de la
monnaie scripturale en même temps et, grâce à la compensation interbancaire,
réduire fortement ce qu’elles ont réellement à se « payer » en monnaie
centrale.
1. Création de monnaie par deux
banques
- La banque
A accorde un crédit de 100 à son client → crée 100 € de dépôt.
- La banque
B accorde aussi un crédit de 100 à son client → crée 100 € de dépôt.
👉 Chaque banque a un actif (prêt)
et un passif (dépôt).
2. Transferts entre clients
- Le client de
A paie 100 au client de B → la banque A doit transférer 100 à la banque B (en
monnaie centrale).
- Mais en même
temps, si le client de B paie 100 au client de A → la banque B doit transférer
100 à la banque A.
3. Compensation interbancaire
Au lieu de faire deux virements croisés, les deux opérations sont compensées
en chambre de compensation :
- A doit 100 à
B
- B doit 100 à
A
➡️ Solde net = 0
👉 Donc aucune des deux n’a besoin de
mobiliser de monnaie centrale.
Leur « dette » envers leurs clients se neutralise entre elles.
4. Ce qui reste vrai
malgré tout
- Chacune conserve sa créance (le prêt accordé au client)
- Chacune conserve sa dette (le dépôt du client)
- Mais tant que les flux s’équilibrent, elles n’ont pas besoin de
payer en monnaie centrale.
👉 Ce mécanisme
explique pourquoi les banques peuvent créer de la monnaie scripturale bien
au-delà de leurs réserves en monnaie centrale : seule la partie non
compensée (le solde net interbancaire) doit être réglée en monnaie
centrale auprès de la Banque de France / BCE.
✅ Donc tu as
raison :
- Si les flux entre banques s’équilibrent, elles n’ont « rien à payer » en
pratique.
- Mais si les flux sont déséquilibrés (par exemple si beaucoup de clients
quittent la banque A pour B), alors la banque A doit régler la différence
en monnaie centrale, et c’est là que sa contrainte réelle apparaît.
Résumé :
Cela veut dire
concrètement que si deux banques font par une simple écriture toutes les deux
un prêt de même montant à leurs clients. Elles annulent entre elles leurs
dettes et récupèrent pour elles l’argent de leurs clients qu’elles n’ont pas
payé et ne paieront jamais.
Fin du dialogue
Chaque client enrichit donc sa banque qui n’a rien à payer et qui en plus, demande des intérêts sur une somme qu’elle a créée à partir de rien uniquement pour être prêtée et récupérée, une fois valorisée par le travail de l’emprunteur. C’est tellement énorme que l’on se demande comment cela peut être légal.
80 à 90% de l’argent actuellement
en circulation n’est le fruit d’un travail utile qu’au moment où les banques le
récupèrent pour elles-mêmes avec intérêt. Même l’intelligence artificielle met
la dette des banques entre guillemets.
La seconde condition qui est de
ne produire que ce qui est demandé n’est pas remplie non plus car les multinationales
ayant un accès sans limites aux prêts bancaires, font produire par des machines
qui produisent en continu en tombant rarement malade et en ne faisant jamais
grève. Elles doivent simplement trouver des acheteurs à qui les banques
prêteront la monnaie qu’elles fabriquent si les acheteurs ont du travail et si
le libre-échange fait bien baisser suffisamment les prix. Il leur faut des consommateurs
et pas des producteurs concurrents.
On commence à deviner le problème
létal que personne ne veut voir clairement : les puissants qui possèdent à
la fois les banques, les multinationales et les médias, sont dans l’utopie
d’une civilisation unique parlant anglais avec les mêmes désirs et les mêmes
besoins, avec un gouvernement mondial qui uniformise les peuples en les
créolisant.
L’argent et les produits étant
fabriqués en permanence par les banques et les multinationales, leur échange
qui est la dépense chiffrée par le PIB n’est plus du tout le constat d’une
création de richesse mais celui de la bonne santé d’un système esclavagiste que
la déconnection des monnaies de toute richesse réelle à rendu possible. Ce sont
des employés de banque d’affaires qui avaient compris que les monnaies
n’étaient plus quantitativement limitées puisque déliées depuis 1971 de toute
richesse reconnue, qui ont créé Vanguard en 1974 et BlackRock en 1988, à partir
de rien. Aujourd’hui BlackRock a une capitalisation boursière de 1200 milliards
de dollars et Vanguard non introduit en bourse est valorisé entre 30 et 1000
milliards de dollars suivant la façon dont on l’évalue. Tout cela en 50 ans à
partir de rien ! Il suffit de voir sur son bilan tous les emprunts que
fait BlackRock aux banques qui lui appartiennent pour comprendre la perversion
du système que l’intelligence artificielle appelle pudiquement « le
système bancaire moderne » et qui s’appelle en français un faux-monnayage
légal.
Pendant que les multinationales
produisent sans respect des limites naturelles des matières premières, les
banques transforment par les prêts, l’énergie des peuples en bon argent pour elles-mêmes,
pour fabriquer les machines et pour corrompre les mondes politique, médiatique
et intellectuel. La masse monétaire a été multipliée par plus de 60 depuis 1971
pour permettre à la classe politique de
se faire élire et de faire du « quoi qu’il en coûte » sur tout sujet
« moral » diffusé par les médias (écologique, sanitaire, pacifique, humanitaire,
sécuritaire ou simplement tolérant par « ouverture d’esprit ». Quel
que soit le sujet, nous dépensons un argent que nous n’avons pas parce que de
prétendus « investisseurs » appelés aussi « les marchés »,
toujours anonymes puisqu’inexistants à part quelques rares monarchies
pétrolières, nous prêteraient avec intérêt leur bon argent. Ce sont en réalité les
banques qui le fabriquent sur le dos de leurs emprunteurs qui deviennent
complices inconscients du système en étant ravis que la banque ait accepté de
leur prêter l’argent qui leur manquait. Ce système irrationnel creuse
inexorablement sa tombe en faisant grimper sans limite une dette mondiale
irremboursable qui oblige les politiques à pressurer leurs peuples et à baisser
leur niveau de vie en jurant le contraire. Pour tenir encore un moment, ce
système a besoin de tuer toutes les structures qui s’opposent par simple bon
sens à sa faconde. La famille, la nation, la religion, la paysannerie doivent
disparaître car ils sont tous dans le concret des besoins quotidiens des peuples
et les différencient comme l’avait fait le mythe de la tour de Babel.
La devise « travail famille
patrie » a été créée par Mermoz en 1936 avec le colonel de la Roque que De
Gaulle a honoré de la « médaille de la déportation et de l’internement
pour faits de résistance » avec ces
mots « à la mémoire du
colonel de La Rocque, à qui l’ennemi fit subir une cruelle déportation pour
faits de Résistance et dont, je le sais, les épreuves et le sacrifice furent
offerts au service de la France ». Malgré cela les médias l’attribuent à
Pétain pour pouvoir insinuer sans jamais le dire vraiment que le travail, la
famille et la patrie, c’est Hitler. L’argent des banques, le
libre-échange des multinationales et le narratif des médias sont à la manœuvre
pour inverser les valeurs dans l’esprit populaire. Le narratif des médias
toujours retravaillé met dans le camp du bien tout ce qui favorise le
système et desserre ses freins. Ridiculiser la production domestique, pousser
les femmes à aller chercher de l’argent pour payer ce qu’elles faisaient
elles-mêmes mieux avant chez elles, les pousser à être en concurrence
financière avec les hommes pour pouvoir baisser les salaires en les augmentant
infiniment moins que la dévaluation de la monnaie appelée inflation et due à la
fabrique bancaire. Gommer la complémentarité hommes femmes en les réputant
identiques et en rendant de même valeur la sexualité entre deux individus quels
qu’ils soient. Ridiculiser le travail manuel productif et garder les jeunes
générations pendant 25 ans dans un engrenage où l’on ne redouble plus, où le bac
est donné à quasiment tout le monde et où chacun apprend à l’université qu’il
est trop intelligent pour produire lui-même et qu’il sera payé dans des métiers
d’intellectuels, de commentateurs, d’assistance à la personne, ou de direction
de gens qui acceptent de produire et qui sont généralement des immigrés ou de
lointains étrangers. Les moyens sont presque infinis pour fabriquer des peuples
d’imbéciles prétentieux qui ne produisent plus, consomment, s’amusent et
pérorent.
L’avenir dira si les puissants
réussiront dans leur tentative perverse ou si les peuples sauront résister au
rouleau compresseur en commençant par exiger que tout remboursement d’argent
soit fait à l’Etat si le prêteur ne démontre pas que l’argent prêté a été
réellement gagné. Les multinationales, les banques, les médias et tous leurs
affidés n’apprécieraient pas mais ce ne serait que justice et honnêteté.