La mise en place d’un esclavage sournois sans esclavagistes ni esclaves identifiés


Qui comprend ce retour systémique de l’esclavage dans notre propre pays ? L’esclavage c’est, dans toutes les civilisations connues sauf chez les Aborigènes d’Australie, l’utilisation du travail sans contrepartie pour avoir perdu une guerre, avoir été razzié, ne pas avoir remboursé une dette, avoir été condamné pénalement ou être né dans une famille d’esclaves. Le principe en est le travail sans contrepartie au profit d’un autre.

Jusqu’à présent les esclaves étaient individuellement identifiés comme les esclavagistes, ce qui permettait de défendre les uns et de condamner les autres, aussi bien dans le présent que dans le passé. Mais il est tellement tentant de faire travailler les autres gratuitement pour soi, que l’esclavage renaît de ses cendres avant même d’être complètement brulé. Alors que la Mauritanie n’arrive toujours pas à bannir réellement l’esclavage en dépit de son abolition en 1905 par les Français, puis après son indépendance, en 1981 et encore une fois en 2007, l’esclavage renaît en occident sous une forme pernicieuse et totalement incomprise, ce qui permet de l’officialiser discrètement puisqu’il est totalement légal.

L’idée « géniale » a été d’utiliser l’incompréhension générale de l’origine de la force de l’argent et sa déconnection « provisoire » par Nixon de toute richesse réelle pour réintroduire l’esclavage en le dissimulant derrière l’impossibilité d’identifier précisément les esclaves et les esclavagistes. C’est un esclavage de masse au profit d’un système esclavagiste où chacun devient esclave sans s’en rendre compte mais aussi esclavagiste par son acceptation du système et en en bénéficiant.

Regardons cela de plus près en n’oubliant jamais que travailler sans rémunération, quand ce n’est pas du bénévolat ou un hobby, c’est de l’esclavage.

A part quelques obstinés, tous ceux qui s’intéressent à l’économie savent aujourd’hui que les banques commerciales créent de la monnaie depuis que l’argent n’est plus limité par sa garantie en or. Cette monnaie représente aujourd’hui plus de 80 % de la monnaie en circulation.  Elle est appelée scripturale car elle est créée par deux écritures simultanées d’une créance et d’une dette de même montant, dette vis-à-vis du client sur lequel la banque crée une créance à son nom. C’est de l’argent inventé donc objectivement de la fausse monnaie. Le principe de la création de l’esclavage c’est de transformer sa créance de fausse monnaie en créance de vraie monnaie tout en faisant disparaître sa dette de fausse monnaie sans jamais la régler. Le principe en est très simple et pourtant mal connu.

Le client qui demande respectueusement à sa banque de bien vouloir lui faire un prêt, est convaincu, quand la banque accepte, qu’elle lui prête du bon argent déposé par un autre client ou emprunté par la banque. Il a parfaitement conscience qu’il va devoir travailler pour rembourser la banque avec un argent gagné à la sueur de son front. Il l’accepte volontiers car il a cet argent sur son compte qu’il pense être de la bonne monnaie alors qu’elle est fausse. Il ne détient qu’une créance en fausse monnaie sur sa banque dont il va se servir en toute bonne foi en faisant des chèques ou des virements. La créance en fausse monnaie sur la banque part dans le circuit économique, augmente la masse monétaire en faisant monter les prix et se retrouve inéluctablement très vite, en bloc ou en morceaux, dans une banque commerciale. En effet tout virement est fait à une banque et tout chèque est déposé dans une banque. Ce sont donc des banques qui se retrouvent presque immédiatement titulaires de ces créances en fausse monnaie sur d’autres banques, ce qui pose un problème. Ce problème est résolu très simplement par le fait que toutes les banques commerciales faisant la même chose, elles ont toutes des dettes en fausse monnaie qu’elles ont créées et des créances en fausse monnaie qu’elles ont récupérées. Le tour de passe-passe s’effectue tout simplement en chambre de compensation par l’annulation croisée des dettes et des créances interbancaires en fausse monnaie. Il ne reste que les créances que les banques détiennent sur leurs clients qui vont devoir payer en vraie monnaie, et en plus avec intérêts dont on cherche vainement la justification puisque cet argent a été inventé et transformé d’un claquement de doigts en vraie monnaie.

On est très exactement dans le principe du faux monnayeur qui va échanger à la Banque de France sa fausse monnaie en vraie monnaie, équilibré par le principe opposé de l’esclavage où des clients doivent travailler longtemps pour une banque qui n’a rigoureusement rien fait si ce n’est une double écriture et une annulation de ses devoirs en chambre de compensation par une autre banque coupable des mêmes faits.

Là où la sophistication est presque parfaite c’est que le client ne se sent pas du tout esclave puisqu’il a acheté avec son emprunt ce qu’il voulait et il pense en toute bonne foi, ne travailler que pour payer ce dont il jouit déjà. Il ne pense pas un instant qu’il est simplement devenu lui-même esclavagiste et que le système a fait de lui son complice alors qu’il n’était au départ que sa victime.

Peu de gens semblent avoir compris que la force de la monnaie ne vient que de l’énergie humaine qu’elle est supposée avoir emmagasinée; que la force des cryptomonnaies ne vient que de l’énergie humaine qu’auront dépensée pour les acheter, les malheureux qui perdront tout quand les cryptomonnaies ne vaudront plus rien. Elles auront simplement enrichi au passage avec ces ruines, les salauds inconscients qui ont profité de ces moments de hausse. On revit en plus fort 1637 quand il fallait aux Pays-Bas dix ans de travail à un artisan qualifié pour acheter un bulbe de tulipe qui ne valait plus rien en 1638.

La monnaie scripturale est créée puis utilisée sans aucune énergie humaine, et compose actuellement  entre 80 et 90 % de la monnaie en circulation. Elle génère par sa seule existence un esclavage indispensable pour donner sa force à une monnaie déjà utilisée. Et ce n’est pas l’emprunteur qui devient esclave puisque sans le savoir il devient esclavagiste pour trouver l’énergie humaine qui va payer sa maison puisque la sienne ne sert qu’à donner vigueur à l’argent qu’il donne à la banque. L’emprunteur qui devait être esclave sans le savoir, est devenu esclavagiste sans le savoir. C’est cette confusion mentale que gère comme elle le peut, c‘est-à-dire de façon inconsciente et lamentable, la classe dirigeante intello-médiatico-politique qui doit flatter le peuple tout en baissant son niveau de vie pour aller vers l’esclavage dès que la montée de la dette ne suffit plus, c’est-à-dire en permanence.

L’emprunt qui n’avait été de toute éternité qu’un emprunt sur gage c’est-à-dire sur richesse déjà existante donc sur énergie déjà dépensée, et donc réservé aux riches, est devenu un emprunt pour tous sur esclavage à trouver. Tant que cela ne sera pas compris, la dégradation générale continuera inéluctablement sans que personne n’y puisse rien. Mais quand cela sera compris, il est à craindre que le peuple se retourne contre les banques de façon encore plus violente que la bourgeoisie l’avait fait se retourner contre la noblesse et le clergé.

Est-il possible de sortir de ce piège ?

Non tant qu’il n’est pas compris car tous les problèmes semble se résoudre par le quoi qu’il en coûte des imbéciles ou des salauds cyniques, transformant les futurs esclaves en esclavagistes du moment, laissant sans le savoir l’esclavage à leurs enfants qu’ils ne font plus par manque d’argent.

Oui si le problème, une fois compris, est abordé calmement et méthodiquement sur trois pieds.

Le premier consiste à se débarrasser de toutes les structures qui ne sont qu’au service du système dont évidemment l’union européenne corrompue et malfaisante, obéissant à la myriade de lobbyistes payés par le système. Pour ce faire la seule solution est d’utiliser le talon d’Achille du système à savoir son mensonge permanent que le peuple est le maître de tout. Le referendum est l’arme absolue que le système redoute car le conseil constitutionnel, le conseil d’état et toutes les europeries de Bruxelles ne peuvent que s’y soumettre en grimaçant. Tout ne peut commencer concrètement que par l’élection d’un président de la république ayant compris le piège et s’engageant à faire immédiatement un referendum constitutionnel ouvrant en tous domaines dans la constitution le droit au référendum dont le premier d’entre eux pour sortir de l’union européenne, de l’Otan et de l’euro.

Le second pied est monétaire : commencer par ne rembourser tous les prêts qu’à la collectivité c’est-à-dire à l’État quand le prêteur ne démontre pas qu’il n’a prêté que de l’argent gagné et non une fausse monnaie créée uniquement pour être prêtée. Certes cela fera disparaître quasi instantanément toutes les banques commerciales mais la dette de l’État sera divisée par environ cent ou mille et l’État encaissera la quasi-totalité des remboursements des entreprises et des particuliers, ce qui lui donnera une manne fantastique lui permettant de retrouver enfin un budget équilibré voire excédentaire en baissant les impôts et tous les prélèvements. Continuer en limitant la masse monétaire en francs à la richesse collective vue par le peuple. Faut-il rappeler que la richesse collective s’appelle le bien commun, commonwealth en anglais, république en latin. Cette limitation de la monnaie enrayera toute la fausse économie allant de la consommation de stupéfiants aux vacances faciles et à la myriade de consommateurs ne produisant rien mais payés à consommer.

Le troisième pied est de retrouver une économie saine et intelligente. Nous mettre à nouveau à produire avant de consommer et payer les agriculteurs, les artisans et les ouvriers ainsi que ceux qui sont à leur service à un prix leur permettant à nouveau de loger et de faire vivre leur famille. Respecter à nouveau la production domestique et celles qui produisent et éduquent des enfants dont le futur a besoin. Ceux qui consomment plus qu’ils ne produisent seront invités à faire l’inverse ou à expliquer en quoi ils aident la production. L’arrêt des subventions apportera de l’honnêteté et invitera certains à rentrer chez eux. Cela dégonflera les villes qui consomment sans produire et ne vivent que de subventions. Des droits de douane seront installés pour que l’absence de règles et les bas salaires lointains ne viennent pas tuer notre production nationale. Les riches contribueront au bien public en consommant ce qu’ils importent avec droits de douane élevés. C’est la consommation qui sera taxée et pas la production car il est intelligent de taxer le résultat qui est de consommer et  pas la production qui ne doit pas avoir un boulet aux pieds. Certes toutes les multinationales grimaceront et se dégonfleront comme les baudruches qu’elles sont et les puissants qui les détiennent comme ils détiennent les banques devront reconnaître leur défaite.

Malheureusement il est probable que le peuple n’osera pas comprendre que tout est lié et préférera continuer à devenir inconsciemment esclave jouant consciemment à l’esclavagiste en élisant le Macron du moment avec sa cohorte de sangsues vivant provisoirement sur les rares producteurs de moins en moins nombreux. Il est tellement tentant de croire que la croissance s’occupe de tout !

A moins que …

Et si c’était le peuple qui se foutait du monde ?


Certes la classe politico-médiatico-universitaire, dite classe dirigeante, coche quasiment unanimement aujourd’hui au moins l’une des cases, incompétente, stupide, malhonnête ou perdue ! Mais elle n’existe que parce que le peuple perd volontairement son bon sens en faisant semblant de croire possible le pays de cocagne entièrement imaginaire et intenable que la classe dirigeante lui propose. C’est le peuple qui oublie en la tronquant la phrase d’Abraham Lincoln dans son discours de Gettysburg : « C’est à nous de décider que le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ne disparaîtra jamais de la face du monde ». En fait il est en train de disparaître avec notre apathie comme complice.

Que s’est-il passé et que se passe-t-il ?

C’est malheureusement assez simple. Tout commence dès 1945 lorsque, contrairement à leurs engagements, La FED, la banque centrale américaine, et le Trésor américain créent 5 fois plus de dollars qu’il n’y a d’or à Fort Knox pour acheter par le plan Marshall la soumission des Européens et leur faire croire aux « trente glorieuses », pour payer les guerres de Corée et du Vietnam ainsi que la conquête spatiale. Richard Nixon, devant une dévaluation inéluctable d’un dollar terriblement surcoté qui fait fondre les réserves d’or de Fort Knox que le monde entier vient chercher en rapportant des dollars, trouve l’idée géniale d’y renoncer en déconnectant simplement au milieu de l’été 1971 le dollar et toutes les monnaies qui lui étaient liées par les accords de Bretton Woods, de toute richesse précédemment reconnue comme réelle. Il transforme de sa seule initiative, toutes les monnaies en monnaies flottantes, ce qui n’avait encore jamais été fait car la force de la monnaie était toujours venue de l’énergie humaine qu’il avait fallu dépenser pour obtenir la richesse de référence garantissant la monnaie, ce qui avait toujours limité sa quantité. L’argent n’étant plus limité en quantité et n’ayant plus de valeur reconnue, les banques commerciales se sont mises à créer légalement de la fausse monnaie par le  crédit scriptural, pour l’insérer dans l’économie et la récupérer pour elles avec intérêts en bonne et loyale monnaie gagnée par le travail du client à qui elles avaient prêté leur fausse monnaie légale. Ce mécanisme (cliquer sur ce lien pour le connaître avec précision) a fait passer la masse monétaire, rien que pour la France si l’on en croit chatGPT, de 58 milliards d’équivalents euros en février 1970 à 3.582 milliards d’euros en mai 2025 sans compter les cryptomonnaies qui n’existaient pas quand les monnaies avaient une vraie valeur. Tout notre système qui s’écroule actuellement sous nos yeux, est fondé sur cette folie de voir des peuples continuer à croire que l’argent se gagne alors que les vrais puissants du moment en fabriquent légalement depuis 1971 autant qu’ils en souhaitent à leur propre profit. Et ces puissants ne sont pas la classe dirigeante politico-médiatico-universitaire mais ceux qui les mettent en place par l’argent qu’ils créent pour le leur prêter… ou le leur donner contre une oreille bienveillante, ce qui s’appelle la corruption.

Il est essentiel de bien comprendre pourquoi l’origine de la force de la monnaie est un sujet tabou dont personne ne parle, alors qu’une simple réflexion permet de constater que ce n’est que l’énergie humaine physique ou mentale qui est transportée par la monnaie et lui donne sa force. L’intelligence artificielle est intéressante car elle permet de savoir ce que les puissants veulent que nous en pensions. ChatGPT nous dit avec sérieux que « La monnaie tient sa force de la confiance que lui accorde la société, soutenue par la puissance et la crédibilité de l’État qui l’émet ». La confiance n’étant qu’une croyance en l’autre, ne peut être source d’aucune force alors que l’énergie humaine l’est. Quant à la puissance et à la crédibilité de l’État, qui les prend encore au sérieux  quand on voit l’impuissance et la médiocrité de ceux qui en tiennent les manettes ?  Si personne ne fait officiellement le lien entre la monnaie et l’énergie humaine, c’est simplement que pour les peuples, l’argent vient après une énergie humaine bien dépensée, c’est-à-dire son travail, alors que pour les puissants c’est l’inverse. L’argent est créé ex nihilo pour eux quand ils le souhaitent et ne trouve sa véritable force que dans une énergie humaine à trouver demain par n’importe quel moyen, y compris l’esclavage… des autres bien sûr. La guerre entre les peuples et les puissants est inscrite dans des monnaies non garanties par des richesses réelles déjà constatées.

Depuis 1971 les peuples et les puissants vivent leurs vies de plus en plus divergentes avec au milieu la classe dirigeante de plus en plus ridicule, méprisable et méprisée.

Les puissants ayant mis en place un système leur octroyant tout l’argent qu’ils souhaitent, n’ont évidemment que deux buts : que ce système tienne le plus longtemps possible et que ni eux ni leur descendance ne soient rendus responsables de son effondrement inéluctable.

Pour faire durer, ils utilisent l’argent qui ne leur est pas compté et remplacent l’énergie humaine par une fausse énergie monétaire nouvellement légale qui devra trouver sa force dans l’énergie populaire à faire dépenser sans contrepartie dès que possible. Cette avalanche d’argent part dans trois directions. Elle va vers le peuple sous couvert de progrès pour l’amollir, le distraire et lui faire perdre son bon sens et sa réflexion. Elle va vers la classe dirigeante pour qu’elle fasse le plus longtemps possible le grand écart entre une réalité qui revient forcément par la fenêtre quand on la met à la porte, et une chimère habillée de beaux mots comme progrès, innovation, développement, investissement, croissance, PIB. Elle va bien sûr surtout vers les puissants eux-mêmes qui s’approprient tous les biens possibles (immobilier, actions, œuvres d’art) en faisant exploser les prix, ce qui ne les dérange pas puisque l’argent ne leur est pas compté.

Pour ne pas être rendus responsable, le bouc émissaire parfait est la guerre qui remet en effet durement et d’un coup les peuples en face d’eux-mêmes en rendant responsable pour des décennies, voire des siècles, celui qui l’a perdue et jamais celui qui y a intérêt et a financé les deux camps. La classe politique et son chef sont chargés de nous y préparer.

Il faut bien sûr regarder dans le détail ce que cette avalanche d’argent à trois destinations entraine pour chacune d’entre elles.

Pour les puissants c’est Byzance et ils veulent que cela dure le plus longtemps possible même si c’est intellectuellement intenable ! Ils ont donné une importance considérable à ce qu’ils ont appelé dans les années 70 la mondialisation et les multinationales dont le but est de produire en continu au moins cher possible n’importe où et de vendre au plus cher possible n’importe où aussi. Les hommes se fatigant et n’étant ni suffisamment dociles ni identiques, l’argent permet de faire produire par des machines avec la conséquence qu’elles produisent en continu donc beaucoup, et qu’il faut donc vendre toute cette production. C’est encore l’argent qui s’en charge en prêtant aux peuples de quoi acheter aussi bien leurs domiciles que leurs consommations. Il est pensé que leur dépendance à leurs prêts les rendra vulnérables et inoffensifs. L’économie n’est plus ce qu’elle avait toujours été, un échange de productions, mais une production par l’argent transformée en machines, consommée par des peuples à qui l’on a fait croire que le progrès est de moins produire, de se distraire davantage et de consommer grâce à un argent magique. Cet argent est toujours distribué pour de bonnes raisons par des États devenus dames patronnesses, soit directement soit par l’intermédiaires d’associations subventionnées. L’argent sert aussi  à affaiblir avant de les tuer toutes les cellules de réflexion et de bon sens, la famille, le village, la nation, la religion qui sont pour eux des freins ridicules à abolir. Ils s’y emploient en dépensant ce qui est nécessaire pour que les pays fassent les lois efficaces, toujours habillées par une bonne cause bien sûr, la santé, la sécurité, le climat, la paix et les ressources naturelles. Cela passe d’après la cour des comptes européenne par les 29.000 lobbyistes installés officiellement à Bruxelles qui est le lieu où les lois se concoctent hors regard des peuples et où l’argent corrompt en continu.

Pour les peuples en revanche c’est une véritable catastrophe. La multiplication par plus de 60 en 50 ans de la masse monétaire a fait monter mathématiquement les prix dans la même proportion mais pas les rémunérations. Le résultat a été le recours systématique à l’emprunt d’un argent abondant et l’abandon quasi général de la production domestique par les femmes pour aller gagner de l’argent qui n’est jamais suffisant car il faut payer ce qu’elles ne produisent plus, vu la faiblesse des rémunérations sous prétexte de compétitivité. Les peuples vivent en permanence ce qu’on leur présente indéfiniment comme une « crise » et qui n’est qu’une contradiction permanente entre leur bon sens et ce que la classe dirigeante leur injecte de force comme étant l’intelligence alors que ce n’est que mensonge, duperie ou erreur si l’on veut rester aimable.

Elle le fait par ses trois composantes universitaire, médiatique et politique, toutes trois en surnombre et surpayées par l’argent des puissants. Les places y étant bonnes, elles sont très convoitées et les moyens pour y rentrer ne sont pas toujours l’honnêteté, la compétence et le courage. La servilité y a semble-t-il une place importante puisque c’est chaque composante qui choisit ses successeurs, même si on l’habille de temps en temps d’une approbation populaire bien préparée et que l’on apprend à annuler si elle ne plait pas. C’est dans ses trois composantes que l’on vérifie le dicton que l’on ne mord jamais la main qui nous nourrit.

L’université qui était le lieu où un tout petit nombre trié sur le volet, se préparait avec de vrais maîtres à diriger la production du peuple, est devenue le passage obligé et ouvert à tous où des professeurs se sélectionnant entre eux, diffusent ex cathedra un savoir généralement inutile et de plus en plus orienté. Alors que leurs prédécesseurs rendaient les diplômes qu’ils accordaient, utiles à la collectivité et ne se souciaient donc pas personnellement de l’avenir de leurs étudiants, les professeurs actuels continuent la tradition de ne pas s’en soucier mais dispensent des diplômes la plupart du temps déconnectés de la vie et donc parfaitement inutiles. Les étudiants y perdent leur temps et y apprennent surtout en plusieurs années les idéologies du moment, le farniente et l’idée fausse que la vie est facile. On les forme surtout à se contenter de vivre de pains et de jeux et de se réputer eux-mêmes destinés à de hauts salaires après avoir simplement dépensé 3, 5 ou 7 ans après un bac qui ne filtre plus rien. C’est l’université actuelle qui enseigne et diffuse en économie le mensonge que la croissance est une ressource utilisable, chiffrée par le PIB alors qu’elle n’est qu’une dépense de fausse monnaie légale chiffrée en effet par le PIB. L’Insee a beau l’écrire noir sur blanc, personne ne veut l’entendre tellement les regards en seraient bouleversés.

Les médias qui appartiennent tous aux puissants, ont un but, un moyen et un comportement. Le but est d’apprivoiser le peuple aux buts des puissants. Le moyen systématique est de sur-éclairer un détail pour le présenter comme le tout, ce qui est un mensonge par omission constant, très commode et très efficace. Le comportement est de rendre le peuple addict à leur bonne parole. Leur rôle est de faire peur pour rassembler le troupeau autour du bon berger, la classe dirigeante. Peur de la sécurité, peur du climat, peur de la guerre, peur des pandémies. La seule peur dont ils ne parlent jamais est la seule que le peuple devrait avoir, c’est celle de sa classe dirigeante et de ses mensonges. Les médias diffusent la morale des puissants qui, par exemple et pour justifier la baisse objective de toutes les rémunérations et donc la nécessité pour les femmes de travailler à l’extérieur, ont créé une nouvelle égalité homme femme, non plus formée sur leur complémentarité mais sur le fait qu’ils devaient être identiques et tout acheter.

Les politiciens sont les dirigeants apparents qui amusent la galerie avec la différence prétendue fondamentale entre la droite, la gauche et le centre que tout le monde doit connaître sans savoir ce qu’elle est, si ce n’est que chacun dit être dans le camp du bien et de l’intelligent. Ils nomment et donnent discrètement le vrai pouvoir au conseil constitutionnel, au conseil d’état, à la commission européenne, à la cour européenne de justice et aux 24 autorités « indépendantes » comme l’Arcom ou la Cnil, où l’on retrouve les politiciens que le peuple a rejeté et ceux qui veillent aux intérêts des puissants. Ils savent que le référendum est la seule façon de donner vraiment le pouvoir au peuple car ses décisions clouent le bec à toutes ces autorités mais ils veillent à ce qu’il n’arrive jamais. Ils occupent le temps en faisant de la communication puisque leurs décisions, soit vont dans le sens de l’intérêt des puissants, soit sont censurées par les autorités, toutes indépendantes et irrévocables. Le plus choquant est le Président de la République (res publica en latin, common wealth en anglais, bien commun en français) qui es un monarque ayant plus de pouvoirs qu’aucun roi de France tout en étant constitutionnellement irresponsable, ce qui est stupéfiant. Il débloque des milliards qu’il n’a pas pour tout ce qu’il considère être le bien et laisse en suspens où trouver cet argent sans que personne ne semble en être dérangé.

Mais tous, où qu’ils soient, ânonnent qu’ils sont en démocratie que c’est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple alors que le peuple est objectivement lentement réduit en esclavage au profit de puissants qui n’ont même pas de projet cohérent. C’est pour cela que l’islam cohérent reprend, avec un succès inquiétant, sa marche conquérante. La destruction programmée de la production agricole française, les abattages d’animaux sains par précaution, le Mercosur conspué mais voté en réélisant von der Leyen comme l’ont fait tous les Républicains, les éoliennes et les panneaux solaires, le démantèlement obligatoire d’EDF et de son énergie pas cher, l’arrachage des vignes, tout va dans le même sens de la réalisation d’un projet impossible.

Mais au fond, en dépit de la malhonnêteté de ceux qui nous gouvernent, tout cela n’est possible que parce que le peuple accepte de renoncer à son bon sens et refuse de prendre conscience que c’est l’explosion de fausse monnaie légale qui a permis à tous les malandrins de le réduire en esclavage, petit à petit et en douceur, en déconnectant les monnaies de toute richesse, en reportant tous les efforts à demain et en jurant que ce sera la croissance qui paiera.

Accepter ce mensonge, en être même complice parce que le progrès est si bénéfique. On vit tellement mieux que nos grands-parents ! Refuser d’ouvrir les yeux et se contenter de ne plus faire d’enfants pour qu’ils ne soient pas esclaves, est-ce que ce  n’est pas en toute sincérité, se foutre du monde et être les premiers responsables de ce qui se passe ?