Un parti politique pourrait-il enfin être cohérent et ne pas se contenter d’un narratif électoral ?


Nous vivons une époque très particulière où les narratifs, ce que l’on appelait autrefois la propagande, envahissent aussi bien l’université que les médias et la politique, ce qui laisse impuissante la minorité du peuple qui voudrait retrouver une cohérence durable et qui ne se contente pas comme la majorité de profiter et de râler.

Deux cohérences existent pourtant et avancent sur les décombres de nos incohérences. Celle discrète de l’islam qui est une somme de règles collectives immémoriales auxquelles les individus doivent se soumettre sous peine d’exclusion sociale et même éventuellement physique. Et celle tapageuse de Macron, élu par l’argent qui a été dépensé pour le faire élire et réélire sur son image sans programme, qui est une France, simple province extrême-occidentale d’une Europe occidentale soumise aux Etats-Unis et dirigée par des Allemands à Bruxelles. Bruxelles est d’ailleurs le lieu du combat de ces deux cohérences qui se prennent toutes deux pour l’élite et sont sûres d’elles-mêmes et dominatrices. Ces deux cohérences ont le point commun d’être très favorables à l’immigration, l’une comme vecteur de son avancée, l’autre pour abrutir le peuple et lui faire croire que l’on peut consommer sans produire, et le rendre ravi de ne rien comprendre tant que cela semble marcher. Le peuple français est contraint de financer sans le savoir ces deux cohérences alors qu’elles sont toutes deux un déni de ce que nous sommes.

Mais pendant que ces deux cohérences avancent d’un pas constant pour notre malheur, tous ceux qui se croient notre élite et veulent nous représenter, nous instruire ou nous juger, ne pensent qu’à court terme sans aucune vision d’ensemble cohérente et durable. Avoir le pouvoir est leur but proclamé. Qu’en faire est un mystère absolu puisque ce qu’ils présentent comme des programmes, ne sont là que pour séduire l’électeur en comptant sur son incompétence pour ne pas en voir les incohérences. Ils ne colmatent en fait que vaguement et provisoirement tel ou tel effet déplorable de l’ensemble incohérent dans lequel nous pataugeons.

La politique, la justice, l’université et les médias sont devenues des citadelles indépendantes ne rendant de compte qu’à elles-mêmes et ne s’évaluant même plus. Des magistrats uniques qui ne sont plus notés, condamnent des innocents et relâchent des coupables avec une grande sérénité pendant que la cour de cassation continue à ne même plus admettre les pourvois suivant le dogme de « l’appréciation souveraine des juges du fond » qu’elle continue à mettre au pluriel alors il n’y en a majoritairement plus qu’un seul qui décide et dont elle accepte l’incohérence puisque le dogme la justifie. Les universités devenues indépendantes par le triple saut des lois Faure en 1968, Savary en 1984 et Pécresse en 2007 multiplient par copinage les professeurs médiocrement compétents, et les étudiants par un bac qui ne filtre plus rien. Elles font tourner une machine qui ne travaille que pour elle-même et pour fabriquer à prix d’or de jeunes adultes de 25 ans, incompétents, inutiles, prétentieux et de plus en plus sectaires. Les médias se divisent entre d’un côté leurs propriétaires qui sont toujours la finance qui se fait subventionner par les politiques, en renvoi d’ascenseur du financement des campagnes électorales, et de l’autre leurs salariés qui diffusent les narratifs qu’ils mettent au point en meute entre universitaires, journalistes et politiques. Le drame est que le niveau intellectuel a tellement baissé partout que la plupart d’entre eux croient aux fables qu’ils racontent.

Ces fables sont diverses mais toutes séduisantes et mensongères comme le sont toutes les idéologies qui prétendent qu’une idée résout les problèmes. Faire payer les riches ou arrêter l’immigration résoudrait tout pour certains puisque tout est fondé sur la fausse évidence que nous sommes un pays riche qui crée chaque année de la richesse qu’il ne s’agit que de distribuer correctement.

Y aurait-il quelqu’un pour rappeler que la richesse n’est qu’un regard qui ne se crée pas mais qui se constate et s’impose par des œillères ?

Le bon sens rappelle que pour constater qu’une production est une richesse, il faut l’échanger avec une autre richesse qui est habituellement l’argent. Un individu ou une entreprise peut créer de la richesse pour soi en fabriquant quelque chose réputé utile mais une collectivité ne s’en enrichit pas puisque l’enrichissement des producteurs est compensé par l’appauvrissement des consommateurs qui ont acheté cette nouvelle richesse ! Fabriquer de l’argent sans valeur pour faire croire qu’en le dépensant, on transforme une production en richesse, est un des mensonges de base de toutes les idéologies actuelles, de ce qu’ils appellent l’extrême droite jusqu’à ce qu’ils appellent l’extrême gauche sans jamais définir la droite et la gauche qui ne sont que des fourre-tout qui permettent la fausse tranquillité de voir le mal chez l’autre et le bien en soi. Où est l’intellectuel, le politique ou le média qui rappelle que l’Insee reconnait que le PIB ne chiffre que la somme de toutes les dépenses ? Dire tout et son contraire, le fameux « en même temps » des satrapes du moment, permet aux narratifs électoraux de s’installer en complices souvent inconscients des deux cohérences envahissantes. La cohérence macronienne est la pire car elle est un mépris total de l’individu au profit d’une caste financière plus que discrète et qui sait sa cohérence provisoire. La jeunesse le ressent très bien en préférant de plus en plus la cohérence islamique, aucune autre ne lui étant proposée par des partis politiques uniformément lamentables.

Alors que le bon sens sait de toute éternité qu’un peuple consomme ce qu’il produit et ne fait qu’améliorer son quotidien en échangeant quelques productions avec ses voisins, les idéologies font croire que la richesse se crée toute seule. Elles ne le disent pas aussi crûment mais elles fondent tous leurs narratifs sur le fait que nous serions un pays riche qui créerait chaque année de la richesse chiffrée par le PIB, ce qui est un enfantillage imbécile qui ne résiste pas à la moindre analyse de bon sens.

Une seule réaction peut endiguer la dégradation générale et la victoire des cohérences malveillantes : le retour au bon sens qui fera tout tanguer et que les narratifs continueront à ridiculiser en le prétendant ringard pour survivre eux-mêmes encore un moment. Le combat ne fait que commencer et le bon sens n’est encore soutenu par aucun parti politique. Ils sont tous dans le court terme électoral et la recherche d’argent contre promesses de subventions.

Le bon sens n’a pas oublié le « devoir d’état » que les narratifs occultent et qui consiste à constater l’évidence que le premier devoir d’une femme est d’assurer la continuité de la population quand celui d’un homme est d’assurer le quotidien. Deux conséquences en découlent. La première est que l’égalité homme femme est fondée sur leur complémentarité et non sur le fait qu’ils seraient identiques comme la cohérence macronienne le prétend puisque son but n’est pas une France cohérente. La seconde est que, devoir d’état accompli, l’harmonie indispensable dont tout individu a besoin, se fait par des activités différentes chez les hommes et chez les femmes, leur premier devoir étant différent et son équilibrage ne pouvant être le même.

Le bon sens n’a pas oublié non plus qu’un peuple doit produire pour consommer et qu’il est indispensable de faire l’exact contraire de la cohérence macronienne en économie. Le travail productif doit être infiniment mieux rémunéré pour pouvoir, avec une seule rémunération, comme cela a toujours été fait, loger et faire vivre une famille entière. La majorité de la population, aujourd’hui citadine et improductive, ne se croit capable que de faire produire les autres et n’existe que par la communication et la consommation. Cela transforme le gouvernement par le peuple en un gouvernement par la foule, c’est-à-dire par les narratifs fabriqués par l’argent. C’est encore l’argent, dont l’origine de la force est soigneusement celée, qui est distribué à tous les improductifs pour qu’ils laissent bien au pouvoir les relais incompétents des vrais dirigeants. Les narratifs ont inventé le mot complotiste pour ridiculiser voire pénaliser ceux qui essaient de régénérer le bon sens populaire. Il faut prendre conscience de la manipulation malsaine actuelle et pousser le peuple à produire tout en le protégeant par des droits de douane quand une production étrangère vient tuer une production nationale. Toute cette nécessité est interdit par le carcan de tous les pouvoirs nommés aussi bien à Bruxelles qu’à Paris dont on se demande comment il est possible de s’en débarrasser sans une vraie révolution. Là encore les partis politiques sont unanimes dans un silence complice.

Le bon sens constate que plusieurs pays d’Europe sont mieux gouvernés avec 10 fois moins de fonctionnaires non régaliens, l’absence d’autorités prétendument indépendantes et 6 ou 8 ministres qui retournent chez eux le soir par les transports en commun. La France se ridiculise en multipliant les parlementaires, les ministres, les fonctionnaires non régaliens et les autorités indépendantes, le tout avec des trains de vie dont beaucoup de Français se contenteraient du quart. Cet ensemble repu est tellement inefficace qu’il paye en plus des sociétés privées pour faire à la fois la réflexion et le travail. Quel fleuve nettoiera ces écuries d’Augias ?

Tant que les partis politiques n’auront aucune vision stratégique, tant que les banques commerciales fabriqueront un argent qui sert majoritairement deux fois, une fois à celui qui l’emprunte et une fois à la banque à qui il est remboursé sans jamais évidemment être détruit, tant que ce ruissellement d’argent pour ceux qui y ont accès, continuera à corrompre tout ce qui peut l’être y compris la majorité populaire improductive, alors la cohérence macronienne continuera à s’imposer violemment pour appauvrir toujours davantage le peuple et enrichir les vrais décideurs qui se retireront quand ils décideront de laisser seule la cohérence islamique. Eux seront ailleurs.

Tout est fait pour que le peuple soit complice et ne fasse plus d’enfants tout en se créant des ennemis imaginaires du côté de l’Oural. Il faut bien en effet trouver au peuple les coupables de ce qui lui arrive.


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