Comment résoudre notre problème alors qu’il n’est même pas posé ?

Les philosophes ont toujours décliné, chacun à sa manière, la phrase de Stendhal « Les peuples n’ont jamais que le degré de liberté que leur audace conquiert sur leur peur ».

Les puissants ont toujours justifié leur richesse par le prélèvement qu’ils font sur le peuple dans l’espace qu’ils contrôlent, en échange de l’assurance qu’ils lui donnent d’utiliser leur pouvoir à juguler les peurs qu’il ne savait juguler lui-même parmi les nombreuses peurs qui l’assaillent : la peur de la mort, la peur de l’agression, la peur de la souffrance, la peur de la faim, la peur de l’ennui, la peur de la vengeance individuelle ou collective, la peur de la misère, la peur de l’invasion, la peur de la solitude ou de l’abandon.

Les peuples ont toujours produit, chaque fois qu’ils le pouvaient, un peu plus que leur consommation personnelle pour pouvoir acheter la protection des puissants et préparer le lendemain avec des structures comme le village, la tribu ou la paroisse qui harmonisaient production et consommation en utilisant au mieux l’énergie de chacun et en calmant elles-mêmes l’immense majorité des peurs, au moins toutes celles d’un quotidien normal.

Les puissants et les peuples ne se rencontraient que dans l’exceptionnel et vivaient des quotidiens totalement séparés. Les puissants ne vivaient que de la production des peuples et les peuples ne vivaient que sous la protection des puissants. Les puissants marquaient l’histoire, les peuples lui permettaient d’exister.

Tout a changé en deux siècles depuis que les puissants en occident ont réalisé grâce à l’innovation que la machine pouvait faire ce que faisait le peuple. Ils en ont déduit avec une intelligence au repos que l’on pouvait consommer sans engranger préalablement et que l’on pouvait vider une baignoire sans la remplir avant. Ils ont scindé le peuple entre les cigales absolument ravies de cette aubaine et les fourmis navrées de cet abandon de devoir des puissants, furieuses de devoir porter seules le fardeau de la bêtise, et tristes de voir les puissants et une majorité de cigales dépenser toute leur énergie à justifier une incohérence et à se choisir des meneurs systématiquement chaque fois plus mauvais que les précédents.

Durant tout le XIXe siècle et les trois premiers quarts du XXe siècle, l’incohérence s’est mise en place faisant du peuple un accessoire de la machine, le mettant au service de la machine et lui faisant en même temps consommer sa production. Le peuple est devenu à la fois dieu pour être flatté et esclave dans son quotidien. L’harmonie complexe du village où l’on produisait et consommait en dominant les peurs, s’est estompée au profit de la discordance de la ville qui a changé sa propre raison d’être. De simple lieu commode d’échange, la ville est devenue le lieu de rassemblement anonyme de toutes les peurs, celui de la transformation du peuple en foule. On y consomme sans rien produire puisque la production est faite par la machine dans une usine que l’on cache en banlieue ou à l’autre bout du monde. Les puissants, pour garder leurs places, entretiennent les peurs, en créent artificiellement de nouvelles avec le climat, le virus du moment ou les problèmes de race, mot qui n’existe plus depuis que tout le monde ne pense plus qu’à lui. Ils utilisent l’énergie monétaire qu’ils se jugent aptes à fabriquer, pour calmer toutes les peurs artificielles. Ils distribuent l’argent aux cigales, directement en subventions et en prestations sociales, et indirectement en obligeant les fourmis qui produisent encore, à dépenser, en multipliant les normes à respecter et en les punissant financièrement s’ils vont trop vite.

Devant cette montée d’une incohérence générale depuis deux siècles, des idéologies ont tenté par 3 fois de pérenniser l’incohérence. Communisme et fascisme ont rapidement trouvé leurs limites mais le capitalisme a cru trouver en deux temps comment tenir éternellement.

D’abord, dès la sortie de la deuxième guerre mondiale, le capitalisme a inventé la notion de croissance économique avec son chiffrage, le PIB. Il a fait croire que l’homme crée de la richesse simplement en produisant. Il a volontairement oublié que seul l’échange par achat de la production en fait une richesse. Sans consommateur la production n’est pas richesse mais rebut, voire excrément. Il n’y a jamais création de richesse mais constat d’une nouvelle richesse par son échange avec une richesse déjà reconnue comme l’argent, soit constat d’une richesse déjà existante par la fierté de l’avoir préalablement produit. Cette fierté d’avoir produit peut être durable comme le Pont du Gard, l’océan ou la montagne, très éphémère comme un dessin d’enfant, ou hésitante comme dans les musées où les tableaux font facilement des allées et venues entre la réserve et les salles d’exposition. Le capitalisme est allé plus loin en affirmant que le PIB chiffrait la création de richesse d’un peuple alors qu’il ne chiffre que la somme de toutes ses dépenses. Il en a déduit que toute dépense était en elle-même création de richesse, en oubliant consciencieusement qu’une dépense ne constate une richesse que si la production en a été faite antérieurement. Les sports d’hiver ou en salle, la prostitution et la consommation de drogues légales ou illégales, sont devenus des créations de richesses puisqu’on y dépensait de l’argent. Même les accidents de la route créent de la richesse pour le capitalisme puisque ça fait dépenser de l’argent. Les services à la personne sont devenus des richesses puisqu’on y dépensait de l’argent. Nous avons consciencieusement oublié que seuls les services à la production sont de vraies richesses, et encore uniquement quand ils facilitent la transformation des productions en richesses par leurs ventes. Aujourd’hui le quartier de la Défense est bêtement réputé créer beaucoup de richesses puisqu’on y dépense beaucoup. On y fait donc beaucoup de PIB. Il est devenu de bon ton d’utiliser des pourcentages de PIB pour calmer les peurs alors que le PIB ne chiffre que les dépenses déjà faites et évidemment inutilisables une deuxième fois. La vie n’est qu’échange et le capitalisme l’a complètement oublié dans ses raisonnements. Il en est même arrivé à limiter l’échange à, d’un côté des biens et des services très réels et de l’autre des monnaies traficotables à l’envi, et qu’il fabrique à vau l’eau.  Le capitalisme a même l’audace d’appeler cette illusion d’échange, le libre-échange, et de s’en vanter alors qu’il est négation de l’échange vrai.

Heureusement pendant presque la totalité de ces deux siècles, la monnaie était limitée en quantité puisqu’adossée à l’or et la stupidité de se croire plus riche chaque fois que nous dépensions, de croire utilisable des pourcentages de PIB qui ne sont que des pourcentages de cendres, était bloquée par la quantité limitée d’or. Il a fallu que le capitalisme passe à la deuxième étape, ce qui fut fait par les Américains dès les accords de Bretton Woods signés. La FED a créé illégalement et illicitement 5 fois plus de dollars qu’elle n’avait d’or à Fort Knox pour pouvoir payer le plan Marshall, les guerres de Corée et du Vietnam sans oublier la conquête de la lune. De 1944 à 1971 les USA ont inondé la Terre de dollars que des petits malins comme De Gaulle venaient échanger contre de l’or américain. Cela a forcé le président Nixon a déconnecté le dollar de l’or le 15 août 1971 pour arrêter l’hémorragie de son or qui fondait comme neige au soleil. Mais toutes les monnaies liées au dollar n’étant plus liées à l’or, ont pu, grâce à ce subterfuge, être toutes créées sans limites pour la première fois dans toute l’histoire de l’humanité. Comme l’a écrit François Ponsard en 1853 dans l’Honneur et l’Argent :

Quand la borne est franchie, il n’est plus de limite                                                      Et la première faute aux fautes nous invite.

Alphonse Allais et Alfred Jarry n’ont fait que reprendre le premier vers, en négligeant malheureusement le second qui transforme pourtant une simple plaisanterie en vérité profonde.

Devant le déferlement actuel de critiques toutes justifiées des fautes économiques, morales, sociétales, aussi multiples et variées que dépendant toutes de la première faute, ne faut-il pas revenir à la faute initiale pour tarir l’approvisionnement de toutes les autres ? Ne faut-il pas réapprendre à remplir la baignoire avant de la vider et ne pas se servir de la monnaie et du libre-échange pour croire possible de la vider avant de la remplir ? N’est-ce pas là notre premier problème ?

Cela veut dire en clair que le premier devoir d’un dirigeant est de rendre utile à la collectivité, la totalité de nos concitoyens quelles que soient leurs capacités et toujours au mieux ou au moins mal de leurs possibilités comme cela se passait naturellement dans n’importe quel village avec son maire, son instituteur et son curé qui calmaient la quasi-totalité des peurs. La notion même de chômage est l’officialisation de l’ineptie des dirigeants actuels à remplir leur premier devoir et leur incapacité à se retirer avant que le peuple ne réalise leur inutilité. Ils ont beau ne fatiguer que leur index en créant de l’argent dit digital et prétendument énergétique, ils ont beau inventer toutes les pandémies de la peur mettant provisoirement en lumière tous les petits marquis de chaque peur pandémique, climatique, raciale ou médicale, ils n’arriveront pas à échapper à la réalité de leur refus de s’atteler à leur premier devoir. Depuis la première guerre mondiale et sa façon très personnelle et violente de supprimer le chômage, ils ont renoncé à leur premier devoir en s’en déchargeant exclusivement sur les entreprises au lieu de les remercier d’alléger leur fardeau. Les dirigeants ont abandonné leurs premiers efforts ratés d’assistance par le travail des ateliers de charité de la fin du 18e siècle et des ateliers nationaux de 1848 où l’assistance était donnée, comme dans n’importe quel village, postérieurement au travail fourni par l’assisté. Ils n’analysent même plus le succès des ateliers municipaux de la ville de Grenoble en 1848 où, comme l’a écrit l’historien Philippe Vigier dans La Seconde République dans la région alpine : « Grenoble est certainement la cité où les classes populaires font preuve de la plus grande sagesse ». Parlez des ateliers municipaux de Grenoble à n’importe quel Politique et observez le vide !

Devant la débauche d’énergie monétaire pour faire tenir encore un moment une incohérence généralisée en reportant tous les problèmes à plus tard, je ne vois que deux cohérences actuelles, toutes deux exécrées par les cigales comme par les puissants, et toutes deux obligées de hurler pour être entendues et donc parlant toutes deux trop fort, l’islam et celle de bon sens, fondée sur notre histoire, d’Éric Zemmour. C’est ce que Jacque Attali, le commentateur de lui-même, appelle « La dureté des temps ». Qui entrevoit une troisième cohérence ?

12 réflexions sur « Comment résoudre notre problème alors qu’il n’est même pas posé ? »

  1. Il y aurait une troisième cohérence, évoquée par André Malraux : « le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas. »
    Quand chaque être humain va mesurer qu’il n’est que poussière d’étoile, donc que tout l’Univers est bien en chacun de nous, alors la pleine conscience va s’épanouir et chacun sera responsable et pourra exprimer son « libre – arbitre » sur son corps et son esprit… Ainsi les fourmis n’auront plus de cigale ni de puissant mais des sages dans la joie partagée produisant l’harmonie exponentielle au quotidien…

    • La spiritualité collective est en effet indispensable à toute cohérence mais la spiritualité individuelle ne suffit pas et la spiritualité n’est pas en soi, une cohérence complète. Ce n’en est qu’un élément nécessaire mais non suffisant. Je cherche toujours une troisième cohérence. Dans l’attente j’écoute Zemmour car la cohérence islamique me parait mieux adaptée au Moyen-Orient qu’à la France.

        • Que la production et la consommation s’équilibrent pratiquement et que les échanges internationaux ne soient que du troc comme la Charte de La Havane l’avait unanimement prévu en 1948, et non une rapine des autres peuples comme l’Allemagne et la Chine le font aujourd’hui.

    • Il me semble que la phrase de Malraux était « le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas …  » Peu importe, c’est tout aussi idiot !

      • Bonjour, je crois qu’il n’a dit ni religieux ni spirituel, mais « mystique ». Ce qui implique la « Conscience » Universelle.
        Peut-elle « agir » sur les temps…? Une civilisation se meurt en effet. D’aucun prétendent que le Verseau sera le temps de l’Islam..! Ca ne se fera pas en quelques décennies. Mais bien plusieurs siècles si cela doit se faire.! Mais pour nous c’est l’instant qui nous occupe

  2. Bonjour. Je ne comprends pas pourquoi vous dites que « seuls les services à la production sont de vraies richesses. » En quoi différent- ils des services à la personne ou des sports d’hiver si ces services trouvent preneur et sont échangés contre paiement ? Et je ne comprends pas non plus en quoi l’islam serait une « cohérence actuelle » et encore moins en quoi M. Zemmour incarnerait la cohérence actuelle basée sur notre histoire. La seule cohérence possible est de se changer soi même pour que les choses changent. En quoi une population abrutie, flemmarde, terrorisée et oublieuse de tout son passé a -t-elle une quelconque capacité à éviter le cours des choses ? L’union soviétique s’est effondrée, les Etats Unis et l’union européenne sont en passe de suivre le même destin, et ce en trente années. Le prochain empire sera sans doute la Chine qui ne devrait pas durer plus longtemps puisque tout aussi pourri dans ses fondations. Les civilisations naissent, prospèrent et meurent en raison de la qualité de leurs valeurs spirituelles et de ceux qui les portent. Aussi bien les européens que les asiatiques ont les traditions qui leur permettraient de renaître de leurs décombres. Mais il a fallu plusieurs siècles pour que les marchands en France réussissent à faire adopter la loi en 1645 qui autorisa le prêt à usure. Et les ateliers nationaux de 1848 étaient un reste de l’esprit occidental de ce pays pour qui chaque personne détenait une parcelle de divinité. A l’orée d’une ère qui envisage sérieusement le transhumanisme et une mutation anthropologique comme étant inévitables, en quoi y aurait il une, deux ou trois cohérences possibles ? La cohérence est de former les intelligences pour qu’une nouvelle aurore puisse fleurir. On se souvient plus des stoïciens que des mouvements collectifs qui ont tenté d’endiguer la destruction des cadres traditionnels des cités grecques. Notre système va mourir. Et ce n’est ni l’Islam ni Zemmour qui sont cohérents pour les temps qui viennent. Ni d’ailleurs quiconque hurlerait, en dépit de la douleur occasionnée par l’effondrement de notre monde. Merci d’avance pour vos réponses.

    • Tout est question de définition de la richesse. La prospérité n’est que le bonheur en latin à ne pas confondre avec le plaisir, à la fois indispensable et éphémère. Richesse vient du mot franc riki qui veut dire puissant et qui a donné le mot français richesse et le mon allemand reich.

      Le service à la production contribue à la prospérité alors que le service à la personne contribue au plaisir. Ils n’existent tous les deux que par l’appauvrissement en monnaie de celui qui en profite. Dans un cas il sert à une production qui sera richesse si elle est achetée. Dans l’autre cas il est consommé et le plaisir de l’un sera compensé par l’appauvrissement du groupe ou par la création monétaire pour ne pas voir le problème.

      L’islam a sa cohérence car il répond à toutes les questions sans avoir besoin de l’énergie monétaire pour boucher ses manques comme nous le faisons depuis 50 ans. Seuls les plus grands saints ou ermites ont réussi à se changer eux-mêmes sans le contexte d’une analyse cohérente globale de leur groupe dont vous constatez comme moi l’absence actuelle chez nous.

      Une cohérence n’est pas objective et universelle. Elle n’est que pour un temps et un lieu mais elle répond à tout. C’est le cas de l’islam mais les réponses qu’il donne ne sont pas à mes yeux applicables à la France. Je ne sais si Zemmour a raison ou tort mais je constate qu’il a réponse à tout et c’est ce qui s’appelle une cohérence. Ce n’est pas le cas ni de Macron ni du gouvernement qui ne sont que dans l’apparence et le faire croire. J’attends avec impatience un débat entre Zemmour et Youssef Hindi, auteur de L’autre Zemmour pour vérifier la réalité de la cohérence de Zemmour.

      Personnellement je ne vois pas d’autre cohérence actuellement à part celle de certaines tribus amazoniennes. Mais ce n’est pas parce que je n’en vois pas qu’il n’en existe pas.

      Je vous remercie pour vos questions.

  3. Bonjour et merci pour vos réponses. Toutefois, comme je suis un peu bête je n’arrive toujours pas à comprendre. Vous dites que le service à la production contribue à la prospérité et le service à la personne, au plaisir. Un maraîcher est il un producteur de richesses ou de plaisirs ? Un thérapeute contribue-t-il au plaisir ou à la richesse ? J’ai l’impression que ce distinguo n’est pas essentiel. Peut être me trompais-je.
    Quand je vous interroge sur la cohérence actuelle de l’islam ou de Zemmour c’est parce que vous semblez ne retenir que ces deux alternatives. Or je partage votre point de vue sur le fait que l’islam n’est évidemment pas une réponse pour ce pays. Mais le problème de Zemmour est qu’il fait fi du fait que 10 % de la population vivant en France est d’origine musulmane. Il pose de bons diagnostics mais ses remèdes ne me semblent pas de nature à arranger les choses. Il se trouve que je suis thérapeute et que les moyens de soigner me semblent aussi important que le but à atteindre. Sans avoir toutes les préventions de Youssef Hindi à l’endroit de M. Zemmour, force est de constater qu’il incarne plus une idée de l’état français que la substance de la civilisation française. Je crois me souvenir que Hannah Arendt ne voyait d’avenir politique crédible que dans de petites communautés de citoyens éveillés. Il y a d’ailleurs beaucoup à apprendre des communautés indiennes et de leur fonctionnement si on en croit Pierre Clastres. Par ailleurs, je n’ai pas l’impression que les pays islamiques soient moins endettés que les pays occidentaux. Ils semblent donc utiliser l’énergie monétaire pour boucher leurs manques comme nous le faisons. En fait et je m’en excuse, je me révolte contre le fait qu’une intelligence telle que la votre puisse se résoudre à ne mettre en regard que l’islam d’un côté et Zemmour de l’autre. Veuillez ne pas m’en vouloir pour mon outrecuidance.
    Bien cordialement

    • Un maraicher comme un thérapeute peut être générateur de prospérité ou de simple plaisir. La prospérité c’est l’utilité au groupe quand le plaisir ne l’est qu’à l’individu. Le maraicher peut faire des carottes ou du cannabis et le thérapeute peut soigner son patient pour être plus utile ou pour s’auto admirer.

      Je cherche la cohérence et la débauche de fausse monnaie la remplace actuellement en tous domaines. Je ne limite en aucun cas la cohérence à ce que je vois. Je la cherche, mais ne peux parler que de ce que je vois.

      • Je comprends. Il est intéressant de comprendre que l’argent est un symbole de l’identité en plus d’être un moyen de puissance. Je cherche à gagner de l’argent si je n’ai pas été reconnu. Notre société broie toutes les identités. L’argent est l’agent et le bénéficiaire de cet état de fait. Votre analyse rend parfaitement compte du délire dans lequel se sont installés ceux qui prétendent prendre les décisions pour les autres. C’est pourquoi chercher de la cohérence en dehors de certains principes qui font loi me semble hasardeux. Et les personnes qui ont accès à la parole publique dans notre beau pays me paraissent a priori suspects. Bien à vous

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