La mise au pas du peuple par la fausse monnaie légale

Le premier mal contemporain est de croire à l’abondance gratuite et à l’efficacité permanente de la monnaie. Il nous vient de l’oubli que la monnaie est un vecteur d’énergie humaine préalablement et utilement dépensée. L’efficacité apparemment gratuite de la monnaie est un drame économique permanent car elle est fondée sur le rêve que quelque chose peut exister sans une cause en amont. Nous allons constater que cette efficacité faussement gratuite permet aussi, par une débauche de fausse monnaie, de réinventer l’esclavage en vantant son abolition, de démolir l’Europe en prétendant la construire, d’affaiblir la coopération au profit de la compétition, donc d’affaiblir la paix au profit de la guerre. Elle permet malheureusement aussi de rendre crédibles tous les fantasmes et arrogantes toutes les minorités. Elle donne enfin les rênes à une classe politico-médiatique complètement idéologisée, uniquement capable d’édicter des interdictions et des obligations sous couvert de sa propre morale à géométrie variable, pour se convaincre elle-même, aux frais du peuple et sans aucune chance de succès, que son idéologie la conduit sur la bonne voie. La réalité est que cette fausse élite a perdu toute idée de cohérence globale et ne se passionne que pour savoir comment tenir encore un moment. Emmanuel Macron est le porte-drapeau de la contradiction ambulante du « en même temps » qui essaie de ratisser large en partant dans tous les sens au mépris des trois essentiels qui sont et resteront la cohérence, l’harmonie et le sacré.

Tout est d’abord fondé dans l’idéologie dominante sur le fantasme de la création de richesse qui nous permet de nous croire Superman, ce qui est très agréable. Pendant que les machines produisent en continu en gaspillant les matières premières, on fabrique de la fausse monnaie pour que cette production soit achetée et donc apparemment transformée en richesse. Mais si cette richesse apparait vraie à son propriétaire tant qu’on ne lui a pas reprise ou tant que son jouet n’est pas cassé, elle est macro-économiquement aussi fausse que la monnaie qui l’a constatée. L’inflation monétaire permet de croire à ce que le système veut que nous croyions tous : les machines ne produisent pas des productions, elles produisent des richesses. Il se produit alors un double équilibre. Un équilibre du rêve dans lequel on plonge la population et où il devient évident, bien que complètement faux, qu’il suffit qu’une production soit désirée pour qu’elle devienne richesse grâce à la monnaie-dette. C’est comme cela que l’on bétonne un pays pour qu’il se croie riche. Mais pour que ce faux équilibre puisse tenir, un autre équilibre beaucoup plus discret et fondamentalement pervers se met naturellement en place comme nous levons un bras quand l’autre porte une charge lourde. L’énergie humaine nécessaire pour que la nouvelle richesse soit vraie, va être trouvée dans le retour insidieux de l’esclavage. D’abord le plus apparemment anodin, l’esclavage dans le temps avec la monnaie-dette qui n’asservit que le futur, que les générations suivantes. On a le temps, on verra plus tard ! On aura créé des richesses et la science résoudra tout ! C’est le retour de la Pythie, du temple de Delphes et des oracles. Puis comme l’esclavage dans le temps est insuffisant, on ressuscite l’esclavage dans l’espace qu’est le mondialisme. Comme c’est loin c’est un esclavage que l’on ne voit pas et qui ne dérange donc pas. Et comme c’est encore insuffisant pour que toutes les productions des machines soient considérées comme des richesses dès qu’elles sont désirées, on est obligé de réintroduire l’esclavage ici et maintenant. Cela se fait par la facilité qu’a la classe politico-médiatique réputée notre élite, à obtenir de l’argent des banques. Cela lui donne des titres de créances totalement indus sur toute la population, ce qui est techniquement une réduction discrète en esclavage. Pour faire passer la pilule de la baisse du niveau de vie, on manipule subjectivement les esprits par les médias avec « la crise » éternellement ressortie et on favorise objectivement l’immigration pour que les autochtones, par crainte du chômage, ne mettent pas de gilets jaunes. Au lieu d’utiliser l’énergie des chômeurs pour le bien commun et pour pouvoir constater leur création de richesses par une fabrication de vraie monnaie, on calme les chômeurs avec de la fausse monnaie, ce qui fait croitre un peu plus la dette mondiale que personne n’envisage sérieusement de rembourser. Cette fuite en avant permanente dans tous les esclavages fait croitre la dette, le mépris des autres civilisations, la paupérisation du peuple et l’immigration. Et comme tout excès en génère toujours un autre à son opposé, la classe politico-médiatique représentée par Jacques Chirac a décrété une journée de commémoration contre l’esclavage quand il le ressuscitait dans le même temps, apparemment sans s’en rendre compte tellement l’électoralisme était son seul métier. Pour que le retour de l’esclavage ne soit pas trop visible, la classe politico-médiatique a aussi créé des Christiane Taubira pour réduire l’esclavage aux temps anciens, aux vilains blancs et aux gentils noirs alors qu’il est malheureusement universel et intemporel.

Si la monnaie était restée ce qu’elle devrait être, aussi parcimonieuse que l’énergie humaine précédemment dépensée pour des résultats appréciés et si possible durables (l’or par exemple), la plupart des dépenses en machines, appelées pompeusement investissements, n’auraient pas été possibles. Mais comme on veut nous faire croire aux organes reproducteurs de la monnaie, les machines, payées par la fausse monnaie légale, consomment les richesses de la Terre et les payent aussi avec de la fausse monnaie. Pour clore le circuit, les acheteurs transforment la production des machines en richesses en les payant encore avec de la fausse monnaie. Les peuples commencent à réaliser sans encore l’exprimer, qu’une fausse élite vit très bien sur le mythe d’un pays de Cocagne et sur la réalité de la résurgence de l’esclavage.

Si le drame actuel de confondre une richesse avec ce que nous désirons, était resté dans l’économie, un simple krach serait suffisant et le dépôt de bilan des banques, une simple anecdote. Mais il ne faut pas oublier qu’une richesse n’est que ce qu’une civilisation trouve beau et bon, comme la justice n’est que ce qu’elle croit bien et vrai. En rendant possible la réalisation de nos désirs réputés richesses, la fausse monnaie nous fait croire que tous nos désirs sont beaux, bons et bien. Elle casse les freins de la morale et de la cohérence de la vie en commun. Tous nos désirs étant maintenant réputés beaux et bons, donc admirables, l’individualisme va triompher et la fausse monnaie va veiller à ce qu’il ne manque pas de moyens. Y résister va devenir ringard. La pente est fatale et elle grignote absolument tout.

La fausse monnaie permet d’affaiblir la coopération au profit de la compétition en considérant le désir adolescent de s’en sortir tout seul, comme une richesse, et le besoin de l’autre comme une faiblesse. Chacun doit être Superman ou Superwoman, identique à tous les autres puisque leur égal. L’égalité n’est plus le respect de la diversité de tous les autres dans leur différence, en utilisant justement les différences pour le bien commun. L’égalité devient la juxtaposition d’individus qui n’auraient besoin de personne et dont les différences doivent être gommées puisqu’ils sont réputés identiques. Il devient scandaleux de vouloir une vraie égalité dans l’interdépendance.  A-t-on encore le droit dans un monde de parité obligatoire, d’observer qu’enceinte n’a pas de masculin et que la première fonction d’un sein féminin est d’allaiter. Dans l’idéologie mondialiste actuelle imposée par le nouveau Big Brother, on peut observer que la femme joue très bien à l’homme pendant que l’homme joue très mal à la femme. Ce qui est sûr c’est qu’ensemble ils ne renouvellent plus la population et qu’ils comptent sur la fausse monnaie pour faire le travail et qu’elle ne le fait évidemment pas. Certains pourront même voir dans la montée de la violence physique chez certains hommes comme de son équivalent chez certaines femmes qu’est l’animosité, le triste résultat d’un futur auquel plus personne ne croit.

La fausse monnaie permet aussi de rendre crédibles tous les fantasmes. Par l’intermédiaire du mythe de la création de richesse, elle fait croire qu’il est possible de faire du profit sans appauvrir quelqu’un d’autre. La redistribution de la richesse produite devient une norme. Emmanuel Macron peut gagner des millions à la banque Rothschild sans que personne ne se demande qui a perdu ces millions. Il a simplement pris sa part de l’extraordinaire richesse qu’il a produite ! Et grâce à la fausse monnaie, personne n’éclate de rire.

La fausse monnaie  permet encore de rendre arrogantes toutes les minorités. Les minorités les plus voyantes, les féministes, les gays et l’islam, rentrent dans notre vie quotidienne par une « fenêtre d’Overton » entièrement payée par la fausse monnaie. Une fenêtre d’Overton est un glissement insidieux, subtil, permanent et qui coûte très cher. Elle nous fait passer de l’impensable au radical, du radical à l’acceptable, de l’acceptable au raisonnable, du raisonnable au populaire, du populaire au politique et du politique à l’obligatoire ou à l’interdit. Pour le voir autrement Daniel Hallin a imaginé une sphère au centre de laquelle se trouve le consensus et en s’éloignant du centre on traverse la controverse pour arriver à la déviance. Par son abondance la fausse monnaie renverse cette approche. Le consensus devient déviance et la déviance consensus. Divorce, IVG, homosexualité sont devenus consensus, et « en même temps » l’homme blanc, le christianisme et l’hétérosexualité descendent la pente. Ils ne sont déjà plus qu’entre le raisonnable et l’acceptable. Certains les voient déjà dans le radical et rêvent de les voir dans l’impensable.

Mais c’est tellement reposant de ne pas voir l’énergie de la monnaie. Cela évite d’avoir à distinguer quand elle est admirable parce qu’elle est vraie, ou destructrice parce qu’elle est fausse. Cela évite de se poser les questions difficiles, et l’on peut se contenter de chercher chez les autres les boucs émissaires de la chute de notre civilisation.

13 réflexions sur « La mise au pas du peuple par la fausse monnaie légale »

  1. Ce que les gens ont du mal à comprendre ,c’est qu’un jour on nous demandera (subtilement bien sur) de rembourser les dettes construites avec de l’argent fabriqué ex nihilo ,par nos richesses personnelles réelles .
    Chaque million ou milliard produit à partir de rien est un ASPIRATEUR servant à extraire l’argent de nos poches pour le transférer dans les poches de ceux qui ont inventé cette arnaque.
    Mais ,ce qui est rassurant ,c’est que ce système s’auto détruira ,quand ils nous auront anéantis et ruinés ,ils seront eux aussi ruinés ,les pièces d’or ,les billets de banques et les milliards alignés sur un relevé de compte ,ça ne se MANGE pas .
    Quand les esclaves que nous sommes ,seront morts ,ce sont eux qui devront travailler à la sueur de leur front pour manger leur pain quotidien .
    Il semble que viendra un temps où les vivants envieront les morts .

    • UN BEL EXEMPLE DE SUPERCHERIE PERMIS PAR LA FAUSSE MONNAIE FABRIQUEE EX NIHILO
      Macron a promis 300 milliards pour aider les entreprises en difficulté pour lutter contre la crise du coronavirus .
      A première vue c’est très bien ,mais détrompez vous ça cache deux arnaques .
      La première c’est que l’état étant endetté de 2400 milliards ,ne dispose pas de cet argent ,il va faire du déficit couvert par l’émission d’obligations qui vont selon toutes probabilité être achetés par la BCE ,mais le principal ne sera jamais remboursé par l’état Français ,par contre il faudra en payer les intérêts tous les ans ,(et par les temps qui courent ,ils vont grimper) ,l’état nous faisant une fois de plus les poches par le truchement des impôts.
      La deuxième arnaque ,c’est que ces 300 milliards ne vont pas être donnés directement aux entreprises en difficulté mais vont servir à garantir les prêts que les banques vont faire aux entreprises pour les aider à passer la crise.
      N’es ce pas un joli tour de passe passe ???

  2. Bonjour M. Dugois
    Et merci pour vos lumières. Je me demandais si parfois vous ne confondiez pas valeur et richesse?
    Si l’on parle de fausse monnaie, l’on en envisage une vraie. Je me disais que c’est peut-être ce passage et cette transformation qu’il faut bien établir (peut-être en s’inspirant de ce qu’a dit Maurice Allais). Certains disent que la valeur de la monnaie se fonde sur la richesse du patrimoine national, lequel est évalué dans cette même monnaie ; on tourne en rond. Je me demandais si l’établissement de la valeur (d’usage? ou d’échange?) de la monnaie (en circulation : ce en quoi elle est bien une énergie, n’en déplaise à Mme Bugault que j’admire pourtant) ne dépendait pas de la nécessaire différenciation entre qui la crée et qui la détruit : entre qui en est à l’origine et qui en est à la destination : ce doit être deux banques de types différents? Est-ce la différence entre banque centrale européenne et banque de second ordre suffit…
    merci de votre attention pour ce qui n’est qu’un brouillon de mes pensées.

    • La vraie monnaie est celle qui a remplacé le donner-recevoir-rendre bien connu en famille et qui ne marche plus quand le groupe est important et que certains oublient de rendre.

      La vraie monnaie est le constat que le groupe pense s’être enrichi par le travail de certains de ses membres. C’est l’antériorité du travail par rapport à la création de monnaie qui la constate vraie. La monnaie-dette qui postériorise le travail, est de la fausse monnaie.

      Richesse et valeur sont pour moi synonymes. Ils sont des mots posés sur des regards.

      Le rôle d’une banque est de gérer l’épargne. La création monétaire doit être réservée exclusivement à l’État qui ne doit en créer que si, à ses yeux, la richesse nationale a crû.

      • Merci de votre réponse : antériorité et postériorité ? si jamais l’argent que la banque créée est destiné à quelque chose d’utile, directement : la conservation de la monnaie dans des proportions astronomiques, dans les mains de quelques uns, est inutile, voire nuisible : elle leur donne le droit, droit de décider de la politique publique ; dans quel sens : celui de la destination de la création monétaire : la banque centrale crée de la monnaie (de la fausse, c’est certain) pour soutenir et augmenter le stock de fausse monnaie, pas pour payer le travail. Il me semble que le travail peut être aussi postérieur et non antérieur… Il est antérieur en tant que richesse, et postérieur, en tant que valeur (dans toutes ses formes : d’usage, d’échange, et valeur morale).

        • Il ne faut pas tout demander à l’argent. Étant un titre de créance sur n’importe quelle personne utilisant cette monnaie, cette créance doit être causée par quelque chose d’antérieur et de reconnu. Impossible de s’extraire de cette nécessité absolue.
          Toute réflexion dot intégrer ce fait.

  3. Je suis entièrement d’accord ; en tant que philosophe, vous savez qu’il y a la cause efficiente et aussi la cause finale : la créance a une fin : racheter les richesses, les vraies, qui ne sont pas que de la valeur, faudrait-il dire valeur d’échange.
    Pour plagier Lepage F, je dirais que le capitalisme parvient à nous faire croire qu’on peut créer de la valeur sans créer de la richesse.

    • Vous semblez considérer que la richesse est objective quand la valeur est subjective.
      Pour moi les deux sont subjectives et je n’arrive pas à voir la différence que vous leur trouvez.

        • Les valeurs, qu’elles soient d’échange ou d’usage, ne sont que des regards.
          Depuis Aristote, avec Smith et Marx, on réduit ces regards à deux alors qu’ils sont des millions.

          A force de tout simplifier, on creuse des ornières dans lesquelles on perd les vues d’ensemble.
          Réduire la valeur à la valeur d’échange ou la valeur d’usage, c’est la caricaturer. La valeur de quelque chose dépend du moment, du lieu, des personnes présentes comme de l’éthique du groupe et de celles de chaque individu….entre autres.

          Oubliez valeurs et richesses et raisonnez sur les regards. Vous éviterez de tomber dans les raisonnements des autres mais vous verrez combien c’est compliqué.

  4. LA FAUSSE MONNAIE ,C’EST REMBOURSABLE OU PAS REMBOURSABLE ???

    La FED a mis jeudi dernier 700 milliards de plus pour sauver les banques et les hedge funds.

    La FED a imprimé 1 trilliard la semaine passée CHAQUE JOUR dans le cadre de ses opérations de REPOSsesions pour que les banques ne tombent pas, et ce seront 500 milliards chaque matin et 500 milliards chaque soir, et cela jusqu’à fin mars 2020

    La FED va imprimer 50 milliards pour sauver les compagnies aériennes américaines du genre United.

    La FED va imprimer 150 milliards sous la direction de Mr Mnuchin (patron du Trésor) pour sauver toutes les compagnies défaillantes. Ex: Boeing a demandé à être sauvé.

    La FED veut donner 1.000 dollars à chaque personne, avec un max de 3.000 dollars par famille, qui ont perdu leur travail à cause du virus Le Trésor US a demandé à l’Etat de payer TOUT DE SUITE tous ceux qui fournissent le Ministère de la Défense américain (avions, missiles, radars, mercenaires, etc., etc.)

    La FED a enregistré les demandes d’Amazon, de Tesla, d’Adidas, de Nike, etc. de recevoir 10 milliards tout de suite accompagnés de -ou avec- des reports de taxes et impôts et des remises pour RetD

    La FED a reçu la demande des hôtels américains qui veulent 150 milliards de dollars, des centres commerciaux qui veulent 1 trillard, de l’union des usines américaines qui veut 1,5 trilliard, les brasseurs (Miller, Budweiser, etc.) veulent 5 milliards, les restaurateurs veulent 145 milliards, etc., etc. pour les dédommager du manque à gagner. Il y en a pour 4 trilliards environ de demandes de compensation dont 2 pour les petits commerces, pme et indépendants ! Voir pour cela les articles de M Stoller. ou bien Marketwatch « Fed will make up to $4 trillion in loans to businesses to rescue the U.S. economy, Mnuchin says », lire ici.

    La FED va donc imprimer pour 6 TRILLIARDS de fausse monnaie quand on met tout ensemble.

    Le FMI a imprimé 1 trilliard de dollars pour venir en aide à tous les petits pays touchés par le virus

    La BCE de Mme Lagarde a imprimé 750 milliards immédiatement pour sauver les banques européennes, une planche à billets spéciale « corona » pour les pays en zone euro!

    La BCE va également imprimer 115 milliards pour RACHETER toutes les obligations (par exemple Italie) dont personne ne veut et cela jusqu’à la fin décembre 2020 !!!

    La BCE a permis aux banques européennes de relâcher leurs minimas de réserve, ce qui donne 1,5 trilliard qu’elles devraient (?) prêter aux entreprises

    La BCE va acheter des actions et obligations à raison de 20 milliards par mois (annonce de décembre 2019), 120 milliards (annonce au 10 mars 2020) et 750 milliards jusqu’à la fin de l’année !!! Comme le résume un trader: « So, the ECB will buy €1.11 TRILLION of assets this year… That’s, um, quite a lot. »

    La BCE, avec cette somme pourrait donner 1.800 euros à chaque ménage: « So 600m folk in EU. That’s 1.11 trillion /600m. €1,800. But it’s into banks. Not homes. Which doesn’t flow to homes/businesses. US just did $2k into homes for next 2 months. Which one will recover faster? My bet is on US

    La France a débloqué 45 milliards de mesures de « soutien immédiat » et 300 milliards en prêts garantis par l’Etat

    La France va permettre le report de loyer, automatique, pour des milliers de TPE et PME

    L’Allemagne va sacrifier 10% de son PIB, soit 356 milliards d’euros, pour aider ses entreprises

    La Banque de Norvège 1,7 milliard de couronnes

    La Banque de Suède, la RiskBank, 500 milliards de couronnes

    La Banque Centrale de Pologne a imprimé 10 milliards de zlotys

    La Bank of England a imprimé 200 + 200 (tota:l 400 milliards de livres) pour sauver de toute urgence les grandes entreprises et en a rajouté 74. Ca change chaque jour.

    La Banque d’Italie a dégagé 27 milliards de son budget pour sauver les entreprises

    La Belgique a accepté « le report de paiements et régime de garantie pour les entreprises et les ménages touchés. Un accord prévoit notamment un report, sans frais, de tous les remboursements de crédits – y compris les crédits hypothécaires – pour les entreprises non financières et les indépendants viables jusqu’au 30 septembre prochain; une mesure qui s’étend également aux ménages pouvant justifier d’un préjudice financier lié à l’épidémie. Le Fédéral va par ailleurs activer un régime de garantie pour l’ensemble des nouveaux crédits et des nouvelles lignes de crédit d’une durée maximale de 12 mois que les banques octroieront, jusqu’au 30 septembre, aux entreprises non financières et aux indépendants viables, « afin de continuer à financer l’économie réelle », a indiqué dimanche après-midi le ministre fédéral des Finances, Alexander De Croo (Open Vld). Le montant total de cette garantie – « une assurance que le Fédéral donne aux banques en espérant ne pas en arriver là », selon le ministre – s’élève à 50 milliards d’euros, « soit 10% du PIB belge », a-t-il précisé »

    La Bank of Japan a rajouté 12 Trilliards de Yens de PLUS à son endettement qui est de 240% Un peu plus un peu moins

    La Bank of Japan a acheté pour 12 milliards de dollars US d’actions et obligations japonaises à cause du virus

    Le Japon a dégagé 276 milliards de dollars pour soutenir le Nikkei et envisage de donner de l’argent à chaque ménage, comme l’a fait Honk Kong

    La Banque du Peuple Chinois: 3 trilliards de yuans pour tenir le coup (100 milliards U$D)

    La Bank of Korea: 12 trilliards de Wons

    La Banque Centrale Saoudienne: 14 milliards de riyals

    La Banque Centrale d’Inde: 1 trilliard de roupies

    La Banque Centrale de Nouvelle Zélande: 3,6 milliards de dollars

    La Banque Centrale de Thaïlande, l’équivalent de 5 milliards de dollars US pour parer à la chute du tourisme

    La Banque Centrale d’Australie a imprimé 5 milliards de dollars AU

    ATTENTION: le Bon du trésor italien qui était à 0,8% de rendement est passé brutalement à 3% en juste 2 jours !!! Ca va tanguer. les traders sont impitoyables avec les PIIGS.

      • Au Japon ça fait plus de 20 ans qu’ils ont un déficit cumulé de plus de 100% du PIB , pour atteindre aujourd’hui 250% , et ça tient encore miraculeusement.
        Le système monétaire international issu des accord de Bretton wood est en train de s’effondrer un nouveau « new deal »va devenir nécessaire ,de quoi sera t-il fait ,reviendra t-on vers l’étalon or ,vers l’argent métal ,ce serait souhaitable ,mais ce serait trop beau .
        Je crains que les cerveaux détraqués qui gèrent cette affaire ,n’aillent encore plus loin dans la bêtise en adoptant un système monétaire totalement dématérialisé avec suppression de l’argent liquide et puçage (comme les animaux) de tous les acteurs économiques et des familles .
        Suite à cette crise qui est loin d’être terminée à cause des conséquences en cascades ,toutes les banques seront en faillite ,les chômeurs vont se compter par millions ,l’immobilier va s’effondrer ,l’agriculture va vaciller ,je ne crois pas que nous puissions faire l’économie d’une guerre civile puis mondiale ,il faut s’attendre au pire .

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