La digue a sauté et on se bat sur l’origine de l’eau

Devant le délitement général de l’ensemble des pays occidentaux, il y a la réaction actuelle de l’immense majorité des gouvernements qui pensent tous détenir la vérité et qui l’imposent par des avalanches de normes et de lois dans tous les domaines de la vie. Tant pis si cette approche s’est ridiculisée lors de l’épidémie actuelle. Les décideurs médiatiques, universitaires et politiques, se confortent entre eux et savent tous que leur inutilité serait flagrante s’ils ne la masquaient pas par des obligations et des interdictions, fussent-elles irrationnelles et inefficaces. L’important est de faire suffisamment peur pour qu’une majorité des peuples se rassemblent derrière eux. Les peurs sont attisées dans toutes les directions, sanitaire, climatique, économique, nucléaire, terroriste. C’est la nouvelle écologie. La réflexion étant assoupie, il ne reste que l’action et la communication qui ne fournissent même plus l’expérience et la connaissance qu’elles apportaient à la réflexion. Tout n’est que pseudo-tolérance et pseudo-efficacité avec la réaction habituelle des Politiques dans l’erreur : si cela ne tourne pas rond c’est qu’il n’y a pas assez de lois, pas assez de normes et pas suffisamment de parasites pour pondre et contrôler tous ces freins à la vie. L’Union européenne en est la caricature la plus évidente.

Pour certains l’Union européenne est la grande coupable. Pour d’autres c’est le libéralisme anglo-saxon. Pour d’autres c’est la loi du 4 juin 1970 qui supprime du code civil le statut de « chef de famille » et substitue à la notion de puissance paternelle, celle d’autorité parentale commune au père et à la mère. Elle officialise plus d’un siècle plus tard la phrase de Balzac dans Mémoires de deux jeunes mariées en 1841 : « En coupant la tête à Louis XVI, la Révolution a coupé la tête à tous les pères de famille. Il n’y a plus de famille aujourd’hui, il n’y a plus que des individus ». Pour d’autres c’est la chute du mur de Berlin et du communisme qui a laissé le capitalisme sans rival. Pour d’autres c’est mai 68, la mort des tabous et l’interdiction d’interdire. Pour d’autres c’est Vatican II qui en 1965 est allé au monde en allant un peu moins à Dieu. Il a remplacé l’homo religiosus qui enterre ses morts et a des gestes ritualisés et sacralisés, par l’homo economicus qui cherche à oublier dans la consommation et la parole, sa peur de la mort. Pour d’autres c’est l’immigration massive nord-africaine et subsaharienne. Pour d’autres enfin ce sont des minorités puissantes qui veulent secrètement dominer un monde de leur fabrication.

Ils ont probablement tous raison et toutes ces raisons existent. Les motivations des uns comme des autres sont nombreuses, complexes et souvent antagonistes. Mais personne ne semble se poser les seules questions vraiment importantes : Comment toutes ces folies ont-elles pu prospérer en naissant quasiment toutes dans les années 60 ? Comment et pourquoi survivent-elles aujourd’hui ?

Aucune ne prospérait jusqu’au début des années 60 parce qu’il y avait une digue qui contenait tous les excès. Cette digue c’était la rareté de la monnaie presque toujours liée à l’or, reconnu partout comme une richesse indiscutable. La monnaie était systématiquement dévaluée dès que l’on en fabriquait trop quelle qu’en soit la raison. Partout la monnaie a été inventée pour lutter contre ceux qui prenaient en oubliant de donner et de rendre ; elle a toujours été dans toutes les civilisations, liée à une richesse déjà constatée par cette civilisation, ce qui créait une digue à la bêtise par la rareté obligée de la monnaie. La monnaie n’était qu’un stockage de l’énergie humaine qui avait fabriqué cette richesse unanimement reconnue. L’énergie monétaire était limitée par l’énergie humaine dont elle provenait même si c’était très mal expliqué dans les universités et dans les médias.

Il ne sera jamais assez répété la véritable révolution, le séisme en trois temps, créant dorénavant des monnaies sur des richesses futures souvent imaginaires et non plus sur des richesses existantes et déjà constatées. D’abord les accords de Bretton Woods en 1944 où les Américains imposent que seul le dollar sera lié à l’or et que les autres monnaies seront liées au dollar. Ensuite Nixon qui déconnecte le dollar de l’or le 15 août 1971. Enfin l’Europe qui crée un euro lié à toutes ses anciennes monnaies, elles-mêmes liées à rien depuis le 15 août 1971. Les peuples n’ont pas encore pris conscience que les monnaies sont aujourd’hui comme le bitcoin, de la spéculation pure et qu’elles ne valent objectivement plus rien. Elles ne sont plus une richesse avec son équivalent constatable et palpable à tout instant. Elles sont, par la monnaie-dette, par sa fabrication en continu par les banques avec leurs doubles écritures, et par leur « déblocage » incessant par des Politiques en campagne électorale permanente, l’affirmation péremptoire qu’elles seront couvertes par des richesses futures. Par ce jeu de passe-passe aussi immoral que scandaleux, on a fait sauter la digue et l’énergie monétaire est venue alimenter en les rendant crédibles, tous les fantasmes des uns comme des autres. On réussit même à criminaliser ceux qui résistent aux folies actuelles.

Aujourd’hui certains se félicitent des succès obtenus par cette énergie monétaire plus que gratuite puisqu’on nous paye pour emprunter à des taux négatifs. D’autres se lamentent du délitement que la corne d’abondance a généré sous une multitude de formes puisque l’énergie monétaire colmate l’incohérence. Comment le peuple français aurait-il pu accueillir l’incohérence de leur gouvernement pendant l’épidémie de Covid, si ce gouvernement n’avait pas « débloquer » des milliards inexistants grâce à la monnaie dette, aux taux négatifs et à son immoralité ?

Le scandale de la monnaie dette n’apparait pas encore parce que le peuple est anesthésié par la vie facile qu’elle procure. Le scandale est rendu possible par l’invention tout aussi scandaleuse d’une création annuelle de richesse qui oublie volontairement que la vie n’est qu’échanges. Faire croire que le PIB est une création annuelle de richesses est un mensonge tellement répété qu’on finirait par le croire. La réalité c’est qu’il chiffre tous les échanges fait avec de l’argent. Il n’y a pas de valeur ajoutée sans clients et donc sans valeur retranchée au client plus importante que la valeur ajoutée par l’entreprise. « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » disait Lavoisier. Nous avons oublié que c’est aussi vrai pour la richesse. La seule chose que l’homme sait créer c’est sa propre énergie et c’est le côté limité de cette énergie qui a rendu l’humain intelligent pour ne pas mourir. L’énergie monétaire dégoulinante actuelle fait croire pour le moment que l’homme peut être stupide en se croyant très intelligent, et en finançant toutes les multiples causes, toutes malheureusement réelles, de notre délitement. Entendre Jean-Marc Jancovici dire « Du pognon il y en a » ou Éric Zemmour dire « Profitons-en, l’argent est gratuit », c’est prendre conscience que même nos belles intelligences n’ont pas encore compris que seule la digue de l’argent rare nous empêche de transformer nos fantasmes enfantins en réalités abominables.

La vie n’étant qu’échanges, la monnaie dette induit qu’il faudra demain travailler sans toucher l’argent que l’on a préalablement dépensé et, travailler sans contrepartie, s’appelle tout simplement l’esclavage que notre bêtise nous prépare. Nous nous battrons pour que les esclaves soient les autres et il n’est pas sûr du tout que notre amollissement ne fasse pas gagner les autres.

Devant cette situation que chacun constate, il n’y a que deux issues possibles : celle de la « grande réinitialisation » théoriquement intelligente et celle du pragmatisme qui passe par la première étape de la redécouverte des nations et des patries. L’une va vers une gouvernance mondiale unique avec ses normes, ses lois et une énergie monétaire apparemment inépuisable et toujours inexpliquée. L’autre vers une reconstitution de la souveraineté des nations entre gens qui se reconnaissent entre eux et échangent entre eux et avec les autres encore plus prudemment. Les premiers ont le pouvoir à Davos, à la Trilatérale, à l’ONU, à l’OMC, à l’OCDE, à Bilderberg, à l’Union Européenne et chez tous ceux qui se voient comme l’élite et qui nous ont conduits où nous sommes. Les autres critiquent tous les centres de décision en ne mettant jamais l’accent sur ce qui a permis à tous les pouvoirs de se maintenir, en le dissimulant sur une prétendue volonté des peuples et sur une nouvelle religion totalement creuse de la « république » dont a oublié qu’il ne s’agit que du bien commun, commonwealth en anglais comme Cromwell a appelé sa république le 19 mai 1649, un siècle et demi avant la nôtre, ou res publica en latin.

Y aura-t-il en 2022 un candidat pour dire que notre bien le plus précieux, provisoirement égaré, est la digue nous préservant de nos propres folies, que constitue l’argent rare ?  La meute de tous ceux qui croient exister en mendiant « des moyens », fera tout pour l’empêcher.

4 réflexions sur « La digue a sauté et on se bat sur l’origine de l’eau »

  1. Nous sommes à la croisée des chemins de l’une des crises les plus graves de l’histoire du monde. Nous vivons l’histoire, mais notre compréhension de la séquence des événements depuis janvier 2020 est floue.

    Dans le monde entier, les gens ont été induits en erreur par leurs gouvernements et les médias quant aux causes et aux conséquences dévastatrices de la « pandémie » de Covid-19.

    La vérité tacite est que le nouveau coronavirus fournit un prétexte et une justification à de puissants intérêts financiers et à des politiciens corrompus pour précipiter le monde entier dans une spirale de chômage de masse, de faillite, d’extrême pauvreté et de désespoir.

    Plus de 7 milliards de personnes dans le monde sont directement ou indirectement affectées par la crise corona.

    L’«urgence» de santé publique COVID-19 sous les auspices de l’OMS a été présentée à l’opinion publique comme un moyen («solution») pour contenir le «virus tueur».

    Si le public avait été informé et rassuré que le Covid est (selon la définition de l’OMS) « similaire à la grippe saisonnière », la campagne de peur serait tombée à plat. Le confinement et la fermeture de l’économie nationale auraient été catégoriquement rejetés.

    La première étape de cette crise (hors de Chine) a été lancée par l’OMS le 30 janvier 2020 alors qu’il y avait 5 cas aux Etats-Unis, 3 au Canada, 4 en France, 4 en Allemagne.

    Ces chiffres justifient-ils la déclaration d’une urgence sanitaire mondiale ?

    La campagne de peur a été soutenue par des déclarations politiques et la désinformation des médias.

    Les gens ont peur. Ils sont encouragés à faire le test PCR, qui est défectueux. Un test PCR positif ne signifie pas que vous êtes infecté et/ou que vous pouvez transmettre le virus.

    Le test RT-PCR est connu pour produire un pourcentage élevé de faux positifs . De plus, il n’identifie pas le virus.

    Dès le départ en janvier 2020, il n’y avait aucune « base scientifique » pour justifier le lancement d’une urgence mondiale de santé publique.

    En février, la crise du covid s’est accompagnée d’un crash majeur des marchés financiers. Il existe des preuves de fraude financière.

    Et le 11 mars 2020 : l’OMS a officiellement déclaré une pandémie mondiale à un moment où il y avait 44 279 cas et 1440 décès hors de Chine sur une population de 6,4 milliards (Estimations des cas confirmés sur la base du test PCR).

    Immédiatement après l’annonce de l’OMS du 11 mars 2020, des instructions de confinement et de verrouillage ont été transmises à 193 États membres des Nations Unies.

    Inédits dans l’histoire, appliqués presque simultanément dans un grand nombre de pays, des pans entiers de l’économie mondiale ont été déstabilisés. Les petites et moyennes entreprises ont été poussées à la faillite. Le chômage et la pauvreté sont endémiques.

    Les impacts sociaux de ces mesures ne sont pas seulement dévastateurs, ils se poursuivent dans le cadre de ce qui est décrit comme « une deuxième vague ». Il n’y a aucune preuve d’une « deuxième vague ». Abondamment documentées, les estimations du PCR sont erronées.

    Les impacts sanitaires (mortalité, morbidité) résultant de la fermeture des économies nationales dépassent de loin ceux attribués au Covid-19.

    Des famines ont éclaté dans au moins 25 pays en développement selon des sources de l’ONU.

    La santé mentale de millions de personnes dans le monde a été affectée par le confinement, la distanciation sociale, les pertes d’emplois, les faillites, la pauvreté de masse et le désespoir. La fréquence des suicides et de la toxicomanie a augmenté dans le monde entier.

    « V the Virus » serait responsable de la vague de faillites et de chômage. C’est un mensonge. Il n’y a pas de relation causale entre le virus (microscopique) du SRAS-2 et les variables économiques.

    Ce sont les puissants financiers et milliardaires qui sont à l’origine de ce projet qui a contribué à la déstabilisation (mondiale) de l’économie réelle. Et il existe de nombreuses preuves que la décision de fermer une économie nationale (entraînant pauvreté et chômage) aura inévitablement un impact sur les schémas de morbidité et de mortalité.

    Depuis début février 2020, les Super Riches ont encaissé des milliards de dollars. Abondamment documenté, c’est la plus grande redistribution de la richesse mondiale dans l’histoire du monde, accompagnée d’un processus d’appauvrissement mondial. La campagne de la peur l’emporte. Et les gens sont maintenant amenés à croire que le vaccin corona parrainé par leurs gouvernements est la « solution ». Et cette « normalité » sera rétablie une fois que toute la population de la planète aura été vaccinée.

    Le vaccin SARS-CoV-2

    Comment se fait-il qu’un vaccin contre le virus SARS-CoV-2, qui dans des conditions normales mettrait des années à se développer, ait été rapidement lancé début novembre 2020 ? Le vaccin à ARNm annoncé par Pfizer est basé sur une technologie expérimentale d’ édition de gènes d’ ARNm qui a une incidence sur le génome humain.

    Les tests de laboratoire standard sur animaux utilisant des souris ou des furets ont-ils été effectués ?

    Ou est-ce que Pfizer « est allé directement aux « cobayes » humains. ? Les tests humains ont commencé fin juillet et début août. « Trois mois, c’est du jamais vu pour tester un nouveau vaccin. Plusieurs années, c’est la norme .
    Souris n°1 : « Allez-vous vous faire vacciner »,
    Souris n°2 : Êtes-vous fou, ils n’ont pas fini les tests sur les humains »
    Et pourquoi avons-nous besoin d’un vaccin contre le Covid-19 alors que l’OMS et le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont confirmé sans équivoque que le Covid-19 est « similaire à la grippe saisonnière ».
    Le plan de développement d’un vaccin est axé sur le profit. Il est soutenu par des gouvernements corrompus servant les intérêts de Big Pharma. Le gouvernement américain avait déjà commandé 100 millions de doses en juillet et l’UE va acheter 300 millions de doses. C’est Big Money pour Big Pharma, des gains généreux pour les politiciens corrompus, au détriment des contribuables.

    • Bonjour
      ce qui est interessant maintenant c’est de savoir ce que nous voulons faire une fois que nous ne sommes plus dirigés par la peur et que nous voyons plus clair sur le rôle exact des différents protagonistes !!!
      allons nous laisser les moutons gonflés d’orgueuil parfois bardés de diplômes continuer à gérer ou allons nous prendre notre destin en main en faisant intelligemment avec courage et avec amour ce qu’il est nécéssaire de faire (même si cela demande des sacrifices ). c’est à nous d’écrire l’histoire future.
      cordialement

  2. Sur le rôle néfaste de la monnaie et plus particulièrement sur le fait que ce qu’elle représente réellement « un titre de créance sur un groupe validant un travail reconnu utile » j’ai déjà dit à plusieurs reprises que l’approche de Marc était la seule à permettre réellement d’avancer. C’est d’ailleurs en grande partie le sujet de mon dernier livre https://monnaiepublique.blogspot.com/2021/06/ce-que-tout-politique-doit-connaitre-en.html

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